Bouquet 32 La collection intégrale du Musée municipal de Lorient
Partie 6
Emile Compard, 1900 1977, Nu, Nostalgie, Huile sur toile, 78 x 62 cm, acheté par la Ville de lorient en 1937 © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 102
Un étonnant tableau, proche des expressionnistes
Emile Compard, 1900 1977, Nu, Nostalgie, Huile sur toile, 78 x 62 cm, s. d. © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 102
J. Coraboeuf, 1870 1947, Madame Destouches, d’après Ingres, Gravure à l’eau-forte, 34 x 88 cm, avant 1947 © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 227
Un peintre qui a fait l’objet d’une étude par un personnage excentrique, le Sar Mérodack Joséphin Peladan, pseudonyme de Joseph-Aimé Peladan in Peladan, Ernest Hébert, son œuvre et son temps, d’après sa correspondance intime et des documents inédits, préface de M. Jules Claretie, Paris, Delagrave, 1911
Une même gravure de ce peintre a été vendue à Nantes en 2018
Coraboeuf Jean-Alexandre 1870-1947, Madame Destouches, Eau-forte d’après un dessin d’Ingres 55 x 35,5 cm, Annoté au crayon « Dessiné par Ingres, à Rome 1816 – Mme Destouches (Musée du Louvre), Gravé par J. Coraboeuf », Signé J. Coraboeuf en bas à gauche © Sallorges enchères, 10 février 2018
La gravure à l’eau forte ci-dessous appartient aux réserves picturales de la Ville de Lorient, mais elle a souffert d’une mauvaise conservation
J. Coraboeuf, 1870-1947, Madame Destouches, d’après Ingres, Gravure à l’eau-forte, 34 x 88 cm, avant 1947 © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 227
J. Coraboeuf 1870 1947, La vierge à la chaise, d’après Raphaël, Gravure à l’eau-forte, 40 x 28 cm, 1905 © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 228
L’original de Raphaël
Raphaël, La vierge à la chaise, Huile sur bois, 71 cm de diamètre, 1513 © Palazzio Pitti, Florence
J. Coraboeuf 1870 1947, Le tsar Nicolas II et les hussards de la garde impériale, Gravure à l’eau-forte, 64 x 84 cm, 1900 © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 229
Une gravure du même artiste vendue en 2008
J. Coraboeuf, Sa Majesté Nicolas II et les Hussards de la Garde Impériale, Gravure originale signée en bas à droite à la mine de plomb, d’après une oeuvre de Detaille datée de 1900, 92 x 70 cm, s.d. © vente lot 29, Drouot Richelieu salle 6 , Couteau-Bégarié, 2008
J. Coraboeuf 1870 1947, La vicomtesse de Senonnes, d’après Ingres, Gravure à l’eau-forte, 51 x 40 cm, s.d. © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 230
Une gravure du même artiste vendue en 2019
J. Coraboeuf, La vicomtesse de Senonnes, d’après Ingres, Gravure, s.d. © vente lot 284, Maison Richard, Villefranche-sur-Saône, 2018
L’original
Jean-Auguste Dominique Ingres, Portrait de Madame de Senonnes, Huile sur toile, 106 x 84 cm, 1814 © Musée des Beaux-Arts, Nantes
J. Coraboeuf 1870 1947, Le peintre Ernest Hébert, Gravure à l’eau-forte, 48 x 42 cm, 1908 © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 231
Une jolie gravure mais qui a souffert d’une mauvaise conservation
J. Coraboeuf, Le peintre Ernest Hébert, Gravure à l’eau-forte, 48 x 42 cm, 1908 © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 231
J. Coraboeuf 1870 1947, Une visite sous le Directoire, Gravure à l’eau-forte, 60 x 47 cm, 1930 © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 232
La galanterie affectée entre Incroyables et Merveilleuses
J. Coraboeuf, Une visite sous le Directoire, Gravure à l’eau-forte, 60 x 47 cm, 1930 © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 232
J. Coraboeuf 1870 1947, Femme à l’éventail,Gravure à l’eau-forte, 34 x 28 cm, s.d. © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 233
Une pré-garçonne d’après 1914
J. Coraboeuf, Femme à l’éventail, Gravure à l’eau-forte 34 x 28 cm, s.d. © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 233
J. Coraboeuf 1870 1947, Nantes, le château, Gravure à l’eau-forte, 24 x 41 cm, s.d. © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° 397
J. Coraboeuf 1870 1947, La famille Stamaty, Gravure à l’eau-forte, 68 x 54 cm, 1902 © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° SNI
Ernest Corroller 1822 1893, Lomener, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d. © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° GF 234
Cette peinture figure dans l’ouvrage édité par Liv’Editions, intitulé Comité d’Histoire du Pays de Ploemeur, Ploemeur de mémoire de peintres 1840-1980, Liv’Editions, 2015
L’oeuvre d’Ernest Corroller est désormais installée depuis le 27 septembre 2017 dans le grand boudoir qui précède la salle des mariages de Lorient. Elle est actuellement accrochée aux cimaises du boudoir, sans encadrement.
Une oeuvre non encadrée, soutenue par des cimaises
Ernest Corroller, Lomener, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d., donné en 1920 à la Ville de Lorient © Réserves de la Collection picturale de la Ville de Lorient, Boudoir de la de la salle des mariages de la Ville de Lorient depuis le 27 septembre 2017
Une très belle oeuvre : âpreté de la mer, furie des vaques déferlantes, grondements des flots et des vents déchaînés
Ernest Corroller, Lomener, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d. © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° GF 234
emportant le frêle esquif brinquebalé par les flots sur les rochers affleurants
Ernest Corroller, Lomener, Détail, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d. © Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° GF 234
Un peintre de bord de mer, par temps humide, venté, mer furieuse, vagues échevelées, brisants sauvages au loin
Ernest Corroller, Lomener, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d., donné en 1920 à la Ville de Lorient © Réserves de la Collection picturale de la Ville de Lorient, Boudoir de la de la salle des mariages de la Ville de Lorient depuis le 27 septembre 2017
Quelle magnifique étude de la mer, de ses vagues, de l’écume soulevée par le vent
Ernest Corroller, Lomener, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d., donné en 1920 à la Ville de Lorient © Réserves de la Collection picturale de la Ville de Lorient, Boudoir de la de la salle des mariages de la Ville de Lorient depuis le 27 septembre 2017
un esquif ballotté sur les rochers
Ernest Corroller, Lomener, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d., donné en 1920 à la Ville de Lorient © Réserves de la Collection picturale de la Ville de Lorient, Boudoir de la de la salle des mariages de la Ville de Lorient depuis le 27 septembre 2017
Partout la lutte sauvage entre la terre et la mer
Ernest Corroller, Lomener, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d., donné en 1920 à la Ville de Lorient © Réserves de la Collection picturale de la Ville de Lorient, Boudoir de la de la salle des mariages de la Ville de Lorient depuis le 27 septembre 2017
Hurlements des vents chevauchant les lignes furieuses des vagues
Ernest Corroller, Lomener, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d., donné en 1920 à la Ville de Lorient © Réserves de la Collection picturale de la Ville de Lorient, Boudoir de la de la salle des mariages de la Ville de Lorient depuis le 27 septembre 2017
Ciel et mer entremêlés dans un même maëlstrom d’épouvante
Ernest Corroller, Lomener, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d., donné en 1920 à la Ville de Lorient © Réserves de la Collection picturale de la Ville de Lorient, Boudoir de la de la salle des mariages de la Ville de Lorient depuis le 27 septembre 2017
Pas de présence humaine, seul le minéral et l’aquatique règnent
Ernest Corroller, Lomener, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d., donné en 1920 à la Ville de Lorient © Réserves de la Collection picturale de la Ville de Lorient, Boudoir de la de la salle des mariages de la Ville de Lorient depuis le 27 septembre 2017
Mais dans un petit recoin, une petite touche verte d’optimisme
Ernest Corroller, Lomener, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d., donné en 1920 à la Ville de Lorient © Réserves de la Collection picturale de la Ville de Lorient, Boudoir de la de la salle des mariages de la Ville de Lorient depuis le 27 septembre 2017
Un maître ! Quel dommage que Lorient néglige autant ses créateurs artistiques
Un maître dont le nom même est martyrisé : Corroller s’écrit avec deux r
et non avec un seul r comme le présente ci-dessous le cartel officiel de la Ville de Lorient
Mais en quoi Ernest Corroller 1822-1895 a-t-il une quelconque relation avec le musée de la Compagnie des Indes disparue en 1795 ?
Une absurdité scientifique
Ernest Corroller, Lomener, Cartel, Huile sur toile, 100 x 160 cm, s.d., Musée de la Compagnie des Indes, Réserves picturales de la Ville de Lorient, inv. n° GF 234 © Comité d’Histoire du Pays de Ploemeur, Ploemeur de mémoire de peintres 1840-1980, Liv’Editions, 2015
Ci-dessous une toile du peintre lorientais Ernest Corroller, malheureusement non achetée, alors qu’elle faisait partie de la collection d’un des meilleurs écrivains lorientais, Jean-Louis DEBAUVE qui a écrit une exceptionnelle histoire de la vie culturelle à Lorient sous l’Ancien Régime à savoir Théâtre et spectacles à Lorient au XVIIIème siècle, Paris, 1966
Ernest Corroller, 1822-1893, Côte rocheuse. Huile sur toile, Important cadre d’origine, 105 x 150 cm, signée en bas à droite, s.d. © vente Royan, décembre 2017
Ernest Corroller, Professeur de dessin à Lorient, est le maître d’Élodie La Vilette et de sa sœur Caroline Espinet.
Homme aux multiples talents, photographe à Lorient,
Dos de photographie prise par Ernest Corroller, Seconde moitié du XIXème siècle, Lorient © Collection particulière
Ernest Corroller est également le maître du peintre Henry Moret qui est venu à Lorient pour la première fois en 1875 afin d’y exécuter son service militaire.
Ce peintre lorientais envoie des tableaux au Salon des Artistes Français à partir de 1876. Il sera également un des conservateurs du musée municipal de Lorient. Cette importante peinture avec son cadre d’origine est probablement un tableau de Salon qui aura été racheté par Charles Martyne.
Un paysage semblable traité par son élève Henry Moret
Henry Moret, Ile d’Ouessant, La chaussée Keller, Huile sur toile, 1897 © Musée Lambinet, Versailles
( A bientôt pour la suite de la description intégrale des collections artistiques enfouies dans les réserves picturales de la Ville de Lorient )