La bibliographie concernant la ville de Lorient est très vaste, et présente dans de nombreuses bibliothèques ou sur des sites internet.
Néanmoins certains documents, livres ou opuscules de toutes natures, ne figurent pas dans les bases de données du site Si Lorient m’était conté, des Médiathèques lorientaises, des Archives municipales sises à l’Hôtel Gabriel ou aux Archives départementales du Morbihan. Certaines parutions figurent dans la base de données de la Bibliothèque Nationale de France, mais ce n’est pas une règle générale.
Dans l’objectif de permettre aux habitants de Lorient de découvrir l’histoire de leur ville, et non pas seulement celle de l’histoire de la Compagnie des Indes qui ne joue plus de rôle dans le quotidien des lorientais depuis juillet 1795, nous mettons des extraits de ces documents – dont certains constituent des raretés pour les bibliophiles – à la disposition de tous. Les personnes intéressées pour un travail d’exploitation scientifique de ces documents peuvent faire une demande de communication intégrale par l’intermédiaire de la boîte mail placée sur le site.
Un ouvrage dont l’auteur est inconnu, imprimé chez Le Bayon-Roger à Lorient. Il décrit notamment le culte de la Raison à Lorient en décembre 1793, la fête de dédicace du temple de la Raison du 14 janvier 1794 à Lorient, et la fête de l’Être Suprême à Lorient du 20 prairial an II, 8 juin 1794
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Un autre ouvrage, tout aussi confidentiel, mais présent dans les Médiathèques de Lorient, relate la constitution progressive de sociétés d’entraide – entre élites – à Port-Louis et à Lorient, du XVIe siècle au début du XIXe siècle. Originalité, l’auteur est un abbé.
Un travail de même nature a été mené par l’historien lorientais François Jégou 1825-1890 in La noble et très ancienne confrérie Monseigneur Saint-Nicolas de Guérande, Revue de Bretagne et de Vendée, Tome VI, 1874, pp 5-15 et pp 99-112, suivi deux ans plus tard par l’archiviste et historien Léon Maître 1840-1926 qui publie sur le même thème Les confréries bretonnes, leur origine, leurs rôles, leurs usages et leurs influence sur les moeurs, Nantes, Vincent Forest et Emile Grimaud, in 8°, 50 p, 1876.
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Un historique des rues de Lorient par Charles Perint, ouvrage publié entre 1871 et 1873
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Un opuscule de 1895 sur la nécessité de faire de Lorient un port de guerre, avec une carte originale
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Un très beau travail de monographie historique, réalisé en 1936 dans le cadre d’une conférence à Lorient, par l’aumônier de l’Hôpital-Hospice Bodélio, l’abbé Georges THOMAS.
Il y présente – entre autres – une histoire de l’assistance publique à Lorient depuis sa fondation jusqu’à la Révolution incluse, avec notamment cette magnifique figure d’une vie tout entière consacrée à la charité, aux faibles et aux pauvres qu’est Jeanne-Claire DRONEAU qui mériterait une belle biographie et attend toujours son historien. Pour information, elle serait la belle-soeur de Julien Offray de la Mettrie, philosophe et ami de Voltaire.
Un paradoxe comme on en voit couramment en histoire : le beau-frère Julien rejetait totalement sur le plan intellectuel l’idée de Dieu tandis que sa belle-soeur Jeanne-Claire consacrait sa vie à Dieu par son action constante en faveur de tous les déshérités. L’éternel combat entre les philosophes du verbe impuissant se disant réalistes, et les humbles personnes ignorant volontairement le verbe, mais soulageant les misères humaines par la puissance de leur action.
L’abbé Georges THOMAS parle dans cet ouvrage de 1936, avec une profonde humanité, des enfants abandonnés pendant le XIXe siècle dans cette ville-port – 102 enfants abandonnés en 1846 rien qu’à Lorient – une thématique qui sera reprise 50 ans plus tard par Gérard Le Bouedec in Les enfants de l’Hôtel-Dieu, illégitimité et misère pendant la Guerre de sept ans, Les Cahiers de l’Iroise, n°4, oct-nov 1986, et trois ans plus tard, en 1989 par Jean-Luc Bruzulier in Le problème des enfants abandonnés, : l’exemple de l’Hôpital général de Port-Louis 1770-1789, Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, Année 1989, 96-3 ,
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Une thèse de Jacques MORET datée de 1938 soulignant l’état d’infection du cheptel bovin lorientais, l’insalubrité des étables et préconisant une pasteurisation obligatoire de tout le lait vendu à Lorient, seul remède à la présence des agents pathogènes tuberculeux, tout en s’assurant que ce lait vendu soit, outre un produit sain, de saveur agréable.
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Le premier historien de Lorient, Eugène MANCEL mériterait également une solide biographie. C’est un homme qui fait preuve de constance dans son attachement à la ville, puisqu’il est né à Lorient le 13 septembre 1789 et décédé le 16 mars 1875, toujours à Lorient. Il a connu une belle carrière dans la Préfectorale.
Sous-préfet de Lorient à partir de 1830, de Douai en 1835, il est nommé Préfet de l’Orne en 1836, puis de la Vienne en 1837 et enfin de la Sarthe en 1839, où son nom dit-on serait à mettre en relation avec les mancelles, constructions populaires mises en place à cette époque. Il fait un passage dans la justice administrative comme Maître des requêtes au conseil d’État de 1842 à 1848, pour terminer Préfet de l’Oise à partir de 1847, et malheureusement pour lui, il est révoqué à la suite des évènements de février 1848.
L’ouvrage ci-dessous paru 11 ans après sa prise de retraite est un livre de Prix offert aux élèves du Collège de Lorient, imprimé en 1861 à Lorient par l’entreprise de Ch. Gousset, 4 Place Bisson.
Ce livre a appartenu à l’infatigable et passionné historien de Lorient, René MAURICE, encore un membre de la magistrature.
Avec François JEGOU et surtout Jean-Louis DEBAUVE qui a écrit une exceptionnelle histoire de la vie culturelle à Lorient sous l’Ancien Régime à savoir Théâtre et spectacles à Lorient au XVIIIème siècle, publié par l’Auteur & la Société d’histoire du théâtre, Paris, 1966, nous avons là un quatuor absolument remarquable d’historiens de la Ville de Lorient.
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Un joli dessin qui ferait un bel ex-libris
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Du même René MAURICE, une étude originale sur un marin lorientais célèbre : Pierre LOTI.
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Une seconde partie était prévue que René MAURICE n’a pas eu le temps de terminer
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Une très brève présentation de sa carrière par lui-même
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Un ouvrage – rare – de 1946 par un décideur militaire, le Lieutenant-Colonel de Branges de Civria qui, acteur de premier plan sur le terrain, traite des combats et de l’entre-deux institutionnel agité entre la fin de la mainmise allemande et la remise en place progressive de la République en 1944 à Hennebont et à Vannes, tout en dénonçant également le traitement réservé aux amoureuses supposées ou réelles des allemands, le livre de Romain Gary, Les Cerfs-volants, 1980 ayant fait le tour du sujet sur ce type de résistants de la dernière heure
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Un petit clin d’oeil en passant aux afficionados de Joris-Karl HUYSMANS avec un petit fascicule relatant sa rencontre avec un dénommé CARHAIX, sonneur, mais de cloches dans l’église Saint-Sulpice de Paris.
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Un très joli recueil de poésies édité à Lorient par Johël D’Armor, Landes et Genêts, Lorient, de la Morinière, 1898
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J’ai senti des brises bien douces,
Caresser mes esprits errants,
Quand le Ramier vogue en les mousses,
Près des Errants.
J’ai respiré l’âme des roses,
Des résédas et des muguets,
J’ai vu dans leurs gorges écloses,
De fins duvets.
Le soleil à la dérobée,
A travers la mousse j’ai vu,
Diaprer un bleu scarabée,
A l’imprévu.
J’ai pu voir la tendre fauvette
Venir becqueter son petit,
Et lisser sa plume coquette
Au bord du nid.
Malgré ces chants, cette harmonie,
Malgré tous ces riens vaporeux,
Rien n’est si doux que ma mie,
Les grands yeux bleus !
De Paul Sébillot, un personnage à multiples facettes, écrivain, artiste peintre, ami du peintre lorientais Michel Bouquet dont il partageait la même passion pour la Bretagne, une petite étude intéressante sur les Noms de baptême en Bretagne, parue à Lorient chez Cathrine en 1904
© Collection particulière
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Une approche originale qui prend en compte l’épaisseur religieuse, mystique et superstitieuse qui fonde l’identité bretonne et notamment celle de Lorient et Larmor au XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle : Hippolyte VIOLEAU, Les pélerinages en Bretagne ( Morbihan ), Paris, Bray, 1855 © Collection particulière
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Un auteur connu, l’archiviste Louis-Théophile Rosenzweig, mais qui ici décline – sous forme de petits opuscules – des études résultant de ses recherches dans des archives à l’échelle départementale, communale, ou dans le domaine hospitalier comme ci-dessous à Lorient, des ouvrages parus entre 1862 et 1863 que l’on retrouve dans les Archives Départementales du Morbihan – et encore, pas tous – mais pas à Lorient, ni aux Archives municipales, ni au fonds historique de la Médiathèque.
© Collection particulière
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A l’échelle communale, des exemplaires sont détenus par les Archives départementales du Morbihan : Archives communales / Rosenzweig Cote : IB 97 Auteurs : Rosenzweig Type de document : Article de périodique Notes : In : Annuaire du Morbihan Note générale : Auray, 1868, p. 1. – Hennebont, 1872, p. 45. – Josselin, 1876, p. 3. -La Roche-Bernard, 1880, p. 3. – Lorient, 1880, p. 21. – Malestroit, 1 p. 1. – Ploermel, 1867, p. 3. – Pontivy, 1875, p. 3. – Port-Louis, 1877, p. 25. – Sarzeau, 1881, p. 3.
Le document ci-dessous est antérieur d’un an à ceux cités par les Archives départementales : c’est un tirage préalable
Louis-Théophile Rosenzweig, Auray, Archives communales, 1867 © Collection particulière
Louis-Théophile Rosenzweig, Auray, Archives communales, 1867 © Collection particulière
Louis-Théophile Rosenzweig, Hennebont, Archives communales, 1872 © Collection particulière Collection particulière
Une étude historique à partir des sénéchaussées de Vannes, d’Auray et de Belle-Isle réalisée en 1862
© Collection particulière
Les souvenirs d’une enfance à Port-Louis entre 1909 et 1919 par son historien, Henri-François Buffet
Henri- François Buffet, En relisant leurs lettres, Souvenirs d’enfance, 1909-1919, Editions Bahon-Rault, Rennes, s.d. © Collection particulière
Henri- François Buffet, En relisant leurs lettres, Souvenirs d’enfance, 1909-1919, Editions Bahon-Rault, Rennes, s.d. © Collection particulière
Henri- François Buffet, En relisant leurs lettres, Souvenirs d’enfance, 1909-1919, Editions Bahon-Rault, Rennes, s.d. © Collection particulière
Un bel ouvrage sur Bisson
qui a appartenu à René Maurice, un des historiens remarquables de la Ville de Lorient
Et pour les amoureux de l’histoire de la Bretagne, un document rarissime
Loeiz Herrieu, La littérature bretonne depuis les origines jusqu’au XVIIIème siècle, Imprimerie du Nouvelliste du Morbihan, 18 place Bisson, Lorient, 1938, 32 p. © Collection particulière
Faut-il encore présenter Loeiz Herrieu, appelé le Er Barh Labourér «Le barde paysan», parce qu’il tenait une ferme dans la petite ville de Lanester où il est né en 1879.
Louis Henrio – c’est son nom d’état-civil -, est un écrivain autodidacte dont la production littéraire est essentiellement en breton. Il a aussi été Directeur de Dihunamb, une revue bretonne créée à Lorient en 1905.
Mais il lui arrive de faire des conférences en français et ce document est une de ses rares interventions officielles dans cette langue.
Loeiz Herrieu y traite successivement des thèmes suivants :
- La littérature du Haut Moyen-Age et du cycle breton
- Les lais
- Le Laustic
- Le Saint-Graal
- Du Moyen-Age au XVIIIème siècle
- Dont Buhez Mabden
- La littérature orale
- dont Bosen-Elliant
- dont La Sone
- dont Pe oen mé Merh Iouank
Un très beau travail d’écrivain paysan où il rappelle :
« Une forte culture bretonne et une exacte conscience de notre valeur humaine ne sont ni exclusives ni destructives ; et l’amour de ce qui nous appartient en propre n’a pas besoin de s’alimenter de la haine de ce qui est aux autres ».
A quand une Anthologie de la littérature bretonne depuis les origines à nos jours ? Une recherche scientifique et actualisée à mener en priorité.
Revenons au XVIIIème siècle avec un document rarissime
Un ouvrage que je n’ai pas besoin de commenter tant les titres et références intérieures se suffisent à eux et à elles-mêmes
Anonyme, Prix des marchandises que la Compagnie des Indes a vendues à l’Orient le 16 septembre 1740 et les jours suivants, Isaac & Brun, Nantes, 1760 © Collection particulière
Une mine d’informations sur l’histoire de Lorient, parue en 1971. Des articles remarquables, souvent repris dans bien d’autres publications postérieures.
Si Lorient m’était conté, Les Cahiers de l’Iroise, n°1, janvier-mars 1971 © Collection particulière
Si Lorient m’était conté, Les Cahiers de l’Iroise, n°1, janvier-mars 1971 © Collection particulière
Une étude très fine du complexe artisano-industriel gallo-romain des Ier et IIe siècles après JC, à Langonnet, quarante-huit kilomètres environ au nord de Lorient
Alcide Léroux, Ruines gallo-romaines, Commune de Langonnet, Morbihan, extrait du Bulletin de la Société archéologique de Nantes et de la Loire-Inférieure, Nantes, Dugas, 1906 © Collection particulière
Faut-il encore présenter Jean-Louis Debauve, un des meilleurs historiens de Lorient ?
Jean-Louis debauve, Etudes d’histoire morbihannaise, Vannes, Galles, 1957 © Collection particulière
Une étude absolument passionnante – voilà bien longtemps que je n’ai lu une étude aussi remarquable – analysant les conséquences des décisions politiques révolutionnaires sur les droits d’usage dans les forêts en Bretagne, et les actions des paysans bretons pour acquérir ce qu’ils attendaient depuis plus d’un millénaire, la terre
Une étude tellement originale que je vous la livre en entier
Michel Duval, Docteur en droit, La Révolution et les droits d’usage dans les forêts de l’ancienne Bretagne, Imprimerie bretonne, Rennes, 1954 © Collection particulière
Michel Duval, Docteur en droit, La Révolution et les droits d’usage dans les forêts de l’ancienne Bretagne, Imprimerie bretonne, Rennes, 1954 © Collection particulière
Michel Duval, Docteur en droit, La Révolution et les droits d’usage dans les forêts de l’ancienne Bretagne, Imprimerie bretonne, Rennes, 1954 © Collection particulière
Michel Duval, Docteur en droit, La Révolution et les droits d’usage dans les forêts de l’ancienne Bretagne, Imprimerie bretonne, Rennes, 1954 © Collection particulière
Michel Duval, Docteur en droit, La Révolution et les droits d’usage dans les forêts de l’ancienne Bretagne, Imprimerie bretonne, Rennes, 1954 © Collection particulière
Michel Duval, Docteur en droit, La Révolution et les droits d’usage dans les forêts de l’ancienne Bretagne, Imprimerie bretonne, Rennes, 1954 © Collection particulière
Michel Duval, Docteur en droit, La Révolution et les droits d’usage dans les forêts de l’ancienne Bretagne, Imprimerie bretonne, Rennes, 1954 © Collection particulière
Une série d’articles et de photographies consacrés à l’affaire de 1746 et de son fameux canon.
Les recherches ont été menées par un des quatre remarquables historiens de la Ville de Lorient, à savoir René Maurice, dont vous trouverez une courte autobiographie dans les pages suivantes
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
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René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
René Maurice, Recueil d’articles et de photographies consacrés au siège de Lorient par les anglais en 1746, Notes de l’auteur, Collages de l’auteur, Photographies de l’auteur, 46 pages, s.d. © Collection particulière
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Une étude originale sur le Diocèse de Vannes au XVIIIème siècle.
Claude-Vincent Cillart de Kerampoul 1646-1749 était un religieux qui possédait outre celle de la langue française, la maîtrise de la langue bretonne. C’est le breton dialectal de Vannes dont il laissa d’ailleurs un dictionnaire paru en 1744 dans lequel on trouvera les genres du français et du breton, les infinitifs, les participes passifs, les présents de l’indicatif, suivant la première façon de conjuguer et une orthographes facile, in De Kermanpoul, Dictionnaire françois-breton ou françois-celtique du dialecte de Vannes, Leide, La Compagnie, 1744, in-12, 467 p.
Né à Sarzeau, baptisé par le recteur de Pontivy, il passe son enfance au château de Kéralier, toujours à Sarzeau où habitait son père. C’est un personnage à très forte personnalité, clérical, mais capable d’être insoumis comme en témoigne l’anecdote suivante : » Il dut quitter la cure de Noyal-Pontivy, pour avoir refusé d’encenser la duchesse de Rohan, un jour qu’elle assistait aux offices divins dans l’église de cette paroisse ». in Biographie bretonne, tome 1, p.325
Albert Macé, Notes sur le Diocèse de Vannes au XVIIIème siècle, Extrait d’un manuscrit de Cillart de Kerampoul, Vannes, Eugène Lafolye, 1888 © Collection particulière
Albert Macé, Notes sur le Diocèse de Vannes au XVIIIème siècle, Extrait d’un manuscrit de Cillart de Kerampoul, Vannes, Eugène Lafolye, 1888 © Collection particulière
Albert Macé, Notes sur le Diocèse de Vannes au XVIIIème siècle, Extrait d’un manuscrit de Cillart de Kerampoul, Vannes, Eugène Lafolye, 1888 © Collection particulière
Un ouvrage qui relate les déboires rencontrés par la marine royale bloquée dans l’embouchure de la Vilaine, où « le vieux maréchal de Conflans met le comble à son incurie en ordonnant de brûler le Soleil Royal, on imagine l’humilation des jeunes officiers français devant ce désastre », une relation très intéressante par Odon du Hautais, Séjour de la flotte fançaise en Vilaine, 1759-1761, La Revue Morbihannaise, tome 4, 1894, en ligne sur internet
Ci-dessous, une compilation des échanges épistolaires entre les différents acteurs des derniers combats navals entre français et anglais pendant la guerre de 7 ans
A. de Bremond d’Ars, Un épisode de la Guerre de 7 ans, Les marins français dans les derniers combats livrés aux anglais sur les côtes de Bretagne, janvier 1761,Documents extraits des archives de la Marine, Vannes, Lafoyle, 1900 © Collection particulière
A. de Bremond d’Ars, Un épisode de la Guerre de 7 ans, Les marins français dans les derniers combats livrés aux anglais sur les côtes de Bretagne, janvier 1761,Documents extraits des archives de la Marine, Vannes, Lafoyle, 1900 © Collection particulière
A. de Bremond d’Ars, Un épisode de la Guerre de 7 ans, Les marins français dans les derniers combats livrés aux anglais sur les côtes de Bretagne, janvier 1761,Documents extraits des archives de la Marine, Vannes, Lafoyle, 1900 © Collection particulière
A. de Bremond d’Ars, Un épisode de la Guerre de 7 ans, Les marins français dans les derniers combats livrés aux anglais sur les côtes de Bretagne, janvier 1761,Documents extraits des archives de la Marine, Vannes, Lafoyle, 1900 © Collection particulière
A. de Bremond d’Ars, Un épisode de la Guerre de 7 ans, Les marins français dans les derniers combats livrés aux anglais sur les côtes de Bretagne, janvier 1761,Documents extraits des archives de la Marine, Vannes, Lafoyle, 1900 © Collection particulière
Une thématique incontournable de l’identité bretonne, par un historien lorientais : Louis Chaumeil
Louis Chaumeil, L’origine du bocage en Bretagne, Extrait d’un hommage à Lucien Febvre, Paris, 1954 © Collection particulière
Louis Chaumeil, L’origine du bocage en Bretagne, Extrait d’un hommage à Lucien Febvre, Paris, 1954 © Collection particulière
Un opuscule très rare de L. Davy de Cusse sur les dolmens de La Trinité sur Mer, Arrondissement de Lorient. Davy de Cusse était Conservateur du Musée archéologique de la Société polymathique du Morbihan, un musée qui figurait à l’époque parmi les tous premiers musées européens
L. Davy de Cusse, Les dolmens de la Trinité sur Mer, Canton de Quiberon, Arrondissement de Lorient, Galles, Vannes, 1867 © Collection particulière
L. Davy de Cusse, Les dolmens de la Trinité sur Mer, Canton de Quiberon, Arrondissement de Lorient, Galles, Vannes, 1867 © Collection particulière
L. Davy de Cusse, Les dolmens de la Trinité sur Mer, Canton de Quiberon, Arrondissement de Lorient, Galles, Vannes, 1867 © Collection particulière
Une communication de l’infatigable archéologue amateur qu’était le Docteur de Closmadeuc
Docteur G. de Closmadeuc, Tombeau celtique récemment découvert au Mont Saint-Michel de Carnac, Communications faites à la Société polymathique du Morbihan,Vannes, Cauderan, 1862 © Collection particulière
Docteur G. de Closmadeuc, Tombeau celtique récemment découvert au Mont Saint-Michel de Carnac, Communications faites à la Société polymathique du Morbihan,Vannes, Cauderan, 1862 © Collection particulière
Docteur G. de Closmadeuc, Tombeau celtique récemment découvert au Mont Saint-Michel de Carnac, Communications faites à la Société polymathique du Morbihan,Vannes, Cauderan, 1862 © Collection particulière
Docteur G. de Closmadeuc, Tombeau celtique récemment découvert au Mont Saint-Michel de Carnac, Communications faites à la Société polymathique du Morbihan,Vannes, Cauderan, 1862 © Collection particulière
Une liste qui recense tous les monuments religieux historiques officiellement retenus comme tels par l’administration républicaine, ainsi que ceux présentant un intérêt archéologique évident, ville par ville, village par village
Joseph Blarez, Monuments historiques à caractère religieux du diocèse de Vannes, Galles, Vannes, s.d., après 1932 © Collection particulière
Joseph Blarez, Monuments historiques à caractère religieux du diocèse de Vannes, Galles, Vannes, s.d., après 1932 © Collection particulière
Joseph Blarez, Monuments historiques à caractère religieux du diocèse de Vannes, Galles, Vannes, s.d., après 1932 © Collection particulière
Un document exceptionnel de l’historien Arthur de la Borderie, les montres de l’évêché de Vannes en 1477. Les montres sont des revues militaires féodales permettant au suzerain de convoquer leurs vassaux – nobles – en armes, d’en mesurer leur fidélité, et de vérifier l’état réel de l’armement dont pouvait disposer le suzerain – ici le duc de Bretagne – en tenant une comptabilité des hommes, de leur spécialité militaire : il est fait mention d’hommes à pied, par exemple d’un archer à brigandine ( la brigandine est une armure constituée de plaques rivetées sur du cuir ou du tissu épais), des chevaux ( rares et très très chers ) et des armes
Arthur de la Borderie, Montres de l’évèché de Vannes en 1477, Extrait de la Revue historique de l’Ouest, Vannes, Lafoyle, 1897 © Collection particulière
Arthur de la Borderie, Montres de l’évèché de Vannes en 1477, Extrait de la Revue historique de l’Ouest, Vannes, Lafoyle, 1897 © Collection particulière
Arthur de la Borderie, Montres de l’évèché de Vannes en 1477, Extrait de la Revue historique de l’Ouest, Vannes, Lafoyle, 1897 © Collection particulière
Arthur de la Borderie, Montres de l’évèché de Vannes en 1477, Extrait de la Revue historique de l’Ouest, Vannes, Lafoyle, 1897 © Collection particulière
Arthur de la Borderie, Montres de l’évèché de Vannes en 1477, Extrait de la Revue historique de l’Ouest, Vannes, Lafoyle, 1897 © Collection particulière
Un autre ouvrage d’un très grand historien de la Ville de Lorient, Jean-Louis Debauve, qui joint l’originalité à la profondeur de sa réflexion en étudiant l’histoire judiciaire et l’histoire économique au travers des almanachs, de la correspondance entre une femme négociante à Vannes – la dame Desvaux-Bonamy – sa belle-soeur et son frère négociant à Paris.
Le commerce de cette entreprise familiale portait sur des objets de luxe ou de semi-luxe ainsi que de l’herboristerie, commerce qui subira la tourmente révolutionnaire et réussira à survivre en s’adaptant aux nouvelles réalités sociales – sa clientèle ayant fui à l’étranger ou à la campagne, ou évitant de se faire remarquer par des achats trop ostentatoires – en se contentant de vendre des vêtements ou des objets utilitaires, énormément de chaussons pour l’hiver, signe que le ravitaillement en produits de chauffage devenait quelque peu aléatoire, et du vin, l’ivresse du muscat permettant d’oublier les contingences d’une vie totalement bouleversée.
Un exemple frappant concernant la librairie Bizette témoigne de ces bouleversements « L’heure d’arrivée des journaux à la librairie Bizette – ancêtre de la librairie Lafoyle – était guettée et les clients discutaient en attendant dans la boutique. Tout individu non muni d’une cocarde tricolore était expulsé et remis aux autorités. »
Une mise en perspective du séminaire de Vannes depuis sa création en 1579 jusqu’aux années 1920
Une aimable et séduisante promenade dans les espaces naturels de l’embouchure de la Vilaine par le Vicomte Odon du Hautais, pseudonyme de Maître Joseph de Tallendeau de Montrut, établi comme notaire à La Roche-Bernard
Vicomte Odon du Hautais, A l’embouchure de la Vilaine, Damgan, Billiers et Pénestin, Notes et souvenirs, Redon, Bouteloup, 1900 © Collection particulière
Vicomte Odon du Hautais, A l’embouchure de la Vilaine, Damgan, Billiers et Pénestin, Notes et souvenirs, Redon, Bouteloup, 1900 © Collection particulière
Vicomte Odon du Hautais, A l’embouchure de la Vilaine, Damgan, Billiers et Pénestin, Notes et souvenirs, Redon, Bouteloup, 1900 © Collection particulière
Une biographie de Surville un marin de Port-Louis en Bretagne injustement éclipsé par la disparition de Lapérouse quelques années plus tard dans l’île de Vanikoro
Jean François-Marie de Surville, un enfant de Port-Louis – il y est né en 1717 – a commencé sa carrière au service de la Compagnie des Indes jusqu’en 1756, pour ensuite intégrer des vaisseaux de combat lors de la guerre de 7 ans, et finalement terminer explorateur pour étendre le commerce d’Inde en Inde et découvrir de nouvelles routes commerciales de 1767 à 1770.
Sa femme Marie y gagna le goût des Indes, puisque sa garde-robe ne comportait pas moins » de neuf douzaine de chemises, huit jupons, seize jupes et une vingtaine de robes, la plupart, dont celle en lampas à grandes fleurs, celle en satin broché aurore ou bleu et rouge, celle en perle cramoisie, celle en gourgouran, celle en indienne à fond noir, celle en taffetas chiné venaient d’Extême-Orient, comme la série des mouchoirs de Mazulipatam. »
Que ne ferait une femme pour asseoir par son linge même la position sociale de son mari et beaucoup moins accessoirement lui plaire ?
Hélas l’aventure exploratoire se termina tragiquement avec la noyade de Surville en 1770.
Trois ans plus tard, on rapporta à Marie « les dictionnaires, les atlas maritimes, les traités de navigation et les histoires des voyages qui avaient servi à préparer l’expédition, mais aussi les habits de velours uni, de tissu d’or et de soie pourpre qu’avait portés son mari, la croix de Saint-Louis, ainsi que les mèches de cheveux prélevées par les Espagnols sur la tête de Jean François-Marie. »
Henri-François Buffet, Voyage à la découverte du port-louisien Surville, extrait des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, 1950, tome XXX , © Collection particulière
Henri-François Buffet, Voyage à la découverte du port-louisien Surville, extrait des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, 1950, tome XXX , © Collection particulière
Henri-François Buffet, Voyage à la découverte du port-louisien Surville, extrait des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, 1950, tome XXX © Collection particulière
Du même,
Henri-François Buffet, L’explorateur port-louisien Julien Crozet, éponyme des Iles Crozet dans la mer des Indes, 1728- 1780, Rennes, Oberthur, 1944 © Collection particulière
Henri-François Buffet, L’explorateur port-louisien Julien Crozet, éponyme des Iles Crozet dans la mer des Indes, 1728- 1780, Rennes, Oberthur, 1944 © Collection particulière
Henri-François Buffet, L’explorateur port-louisien Julien Crozet, éponyme des Iles Crozet dans la mer des Indes, 1728- 1780, Rennes, Oberthur, 1944 © Collection particulière
( A bientôt pour la suite du texte )
yves Berthelot juin 2020