Un épisode aux multiples conséquences
En cours
A Un épisode concernant le seigneur de Liminec ?
1 Un territoire dans la dépendance du seigneur de Liminec
Qui habite à Liminec ? Qui en est le seigneur ?
Peu de renseignements sur lui. Un homme de guerre certainement, un de ces hommes d’armes de Bretagne , un guerrier dont la fonction essentielle est de se battre, un combattant, un aristocrate guerrier
Un seigneur puissant au vu de l’épaisseur des fortifications de son manoir : une recherche archéologique serait la bienvenue à ce sujet.
Parmi les sept manoirs ou lieux nobles attestés entre 1426 et 1536 (Kerambart, Kergueffre, Kerofro, Liminec, Kervéhennec, Porh Cadic, Rosgrand), Kerambart et Kerofro nŽont pu être localisés. Mis à part Porh Cadic et Rosgrand, les édifices, sŽils nŽont pas disparu, ont perdu leurs caractéristiques architecturales originelles lors de leur réutilisation comme bâtiments de ferme. Rosgrand et Liminec jouxtaient de vastes secteurs boisés. A côté de Porh Cadic et de Rosgrand, Liminec était le domaine le plus important de Rédené ; probablement fortifié, il était, comme en témoigne le tracé parcellaire encore en place en 1811, entouré dŽune enceinte. D’après Ogée, des vestiges importants étaient encore en place au milieu du 19e siècle (murailles, élévations).
http://www.actuacity.com/redene_29300/monuments/
riche de sa propriété, il vit du revenu de ses terres et surtout des droits dont il dispose : de lever des impôts de toute sorte, en numéraire , droit de passage, tate sur le sponts, on n’est pas loin de l’Ellé, ou en nature, ou encore un droit de justice , mais dont le métier principal est la guerre, un spécialiste des opérations militaires
mais aussi quelqu’un qui se vend au plus offrant qui regarde constamment où sont ses intérêts, même s’il appartient à un lignage familail dans lequel il est inséré et s’il obéit la plupart du temps à la stratégie de ce lignage
un obscur dont a n’a gardé aucune trace mais qui se bat aux côtés de ses suzerains comme écuyer comme chevalier avec lui peut-être un egranison d’un dizaine dhommes ?
En tout cas ce trésor – considérable – lui appartenait-il ou a-t-il eu pour mision de l’enterrer en attendant des jours meilleurs ou encore a-t-il été obligé de l’enterrer en urgence, le temps pressé par des poursuivants ?
Un espace-frontière avec la Cornouaille
On est à moins de 6 kilomètres de la prestigieuse abbaye de Quimperlé
L’abbaye de Quimperlé, fondée en 1029 par le comte de Cornouaille, acquit peu à peu des dîmes et des biens en Rédéné. Ainsi, vers 1070, elle acquit, à titre onéreux, d’un certain Daniel, fils de Harnou, plusieurs terres et dîmes. Ainsi encore, en 1081, elle reçut de Maingui, évêque de Vannes, tout ce qu’il possédait en cette paroisse, et lui offrit en retour un cheval, une somme de 60 sols, et un repas par an. Elle obtint aussi, en 1164, d’Alain, fils d’Allaman, la restitution des deux tiers de la dîme, levée dans cette paroisse, depuis le Pont-Hélé jusqu’au ruisseau de Minguar. Grâce à ces revenus et à d’autres acquisitions, l’abbaye fonda, sur le territoire de Rédéné, le prieuré de N. D. de Bonne-Nouvelle, dit aussi prieuré du Reclus ou des Roches. Ce nom de Reclus lui vint de ce que les moines de Sainte-Croix s’y retiraient parfois, pour vivre dans une plus profonde retraite.
Seigneurie monastique de sainte-croix de Quimperlé
http://abpo.revues.org/1766#tocto2n7
Les évêchés d’origine gallo-romaine et les minihis des abbayes de Sainte-Croix de Quimperlé et Redon, un enjeu de pouvoir ?
44Cette implantation des minihis liée aux évêchés d’origine bretonne du nord de la Bretagne tient compte également de la situation des seigneuries monastiques de Redon et de Sainte-Croix de Quimperlé, dont les cartulaires offre l’étendue des possessions au Moyen Âge. Dans le sud de la Bretagne où les sièges étaient d’implantation gallo-romaine, les abbayes devaient de se créer une place dans l’univers féodal et chrétien tant vis-à-vis de l’épiscopat que des laïcs dont la convoitise pouvait être aiguisée en ces temps d’effacement de l’autorité publique.
C’était de toute évidence le cas de l’abbaye Saint-Croix de Quimperlé, dont le statut de monastère censier pouvait inquiéter l’évêque de Quimper. Le statut qui moyennant le versement d’un cens de deux aurei permettait aux abbés de bénéficier de la protection apostolique ; la possibilité – « en transformant leur libertas [« liberté temporelle »] en un privilège d’exemption84 » de recevoir la bénédiction des mains d’un évêque de choix et de s’affranchir de l’évêque du lieu.
2 De qui relèvent les terres de Liminec ? Du Kemmenet-Heboë
Un trésor enfoui dans un espace, Liminec en Rédéné, appartenant au roi d’Angleterre / Duc de Bretagne ?
Si l’on s’appuie sur les datations avancées par YVON et DUPLESSY.. 1201-1213
Un trésor enfoui dans un territoire, Liminec en Rédéné, soumis à la suzeraineté du roi d’Angleterre,
appartenant à ses fils
Rédéné, partie intégrante d’un espace proto-féodal, le Kemmenet-Héboe
Mais pourquoi enterré à Liminec ? Est-ce le propriétaire du manoir qui l’a enterré ou un conjuré de passage ?
Qui dirige le Kemmenet-Heboe au début du XIIIe siècle ?
LA BORDERIE « VI Soliman d’Hennebont, fils ou petit-fils du précédent, renouvela contre l’abbaye de Quimperlé la chicane relative au prieuré de Saint-Michel, sur quoi, l’acte passé précédemment à ce sujet entre Guillaume d’Hennebont et l’abbé Gurhand ayant été lu en présence des gentilshommes du Quéméné-Héboi assemblés, à Pontscorff, ceux-ci drièrent tout d’une voix : « Ce témoignage est véritable, nous certifions que nos pères ont été justes en ce point ! « Ce qui mit fin à l’affaire.. Ce fait est de 1164, d’après D.Leduc.
« VII Henri le fils du précédent , confirma en 1200 aux moines de Saint-Melaine de Rennes tout ce qu’ils avaient à Hennebont, dépendant de la chapelle Notre-Dame, et grâce aux nouveaux bienfaits qu’il leur accorda, il peut être considéré comme le fondateur du prieuré de Notre-Dame d’Hennebont, dit aussi Notre-Dame de Kerguelen, établi pour deux moines….Henri d’Hennebont eut au moins un fils et une fille, l’un et l’autre désignés par leurs initiales dans la charte de fondation du susdit prieuré, le fils par H. et la fille par A. Celle-ci fut mariée, comme on le verra plus loin, à Hervé de Léon. Mais on ignore si le fils H. succéda à son père ; car après Henri, fils de Soliman, le premier seigneur d’Hennebont mentionné dans les actes qui nous restent est
VIII Eon ou Eudon d’Hennebont, qui, en 1235, attribua à l’église de Notre-Dame de Pontscorff, sise au Bas-Pontscorff, en la paroisse de Cléguer, une dotation suffisante pour y entrentenir un prêtre ou chapelain en titre d’office, chargé d ele desservir régulièrement – Quoi qu’on ne sache si cet Eon était un second fils ou bien un petit-fils de Henri qui précède, on ne peut guère douter qu’il n’en descendît en ligne directe. Mais il paraît qu’il n’eut pas lui-même d’enfants et se vit forcé d’appeler à sa succession le fils d’un collatéral, ou peut-être simplement d’un mai qui fut «
La Borderie Revue de bretagne et de Vendée 1862 pp.217-218
« Henri fils de Soliman devint seigneur d’Hennebont à la fin du XIIe siècle. Le jour de Pâques 1200, il confirma aux moines de Saint-Melaine de Rennes, la possesssion de Notre-Dame d’Hennebont et les autres donations de ses ancêtres, et y ajouta de nouvelles libéralités, avec l’assentiment d’Henri et d’Adelice ses enfants. En retour, deux religieux devaient remplir les fonctions de chapelains de Notre-Dame. P ;, I, 783. »
« Henri le Jeune, fils du précédent, paru à la donation de 1200 et mourut sans laisser de postérité. La seigneurie de Hennebont fur démembrée de nouveau entre les filles.
N..l’aînée des filles, épousa Hervé de Léon, de la branche cadette, et transmis à ses descendants les fiels de Léon en Kemenet-Heboë, c’est-à-dire les deux tiers du vieux château d’Hennebont, les paroisses d’Inzinzac et de Penquesten, la plu grande partie de Saint-Caradec et de Caudan, la moitié de Groix, le tiers de Plouay, Tréfaven en Pleomeur, et plussieurs enclaves disséminées dans Arzano, Lesbin, gestel, Quéven et Lanvaudan. Ces fiefs restèrent dans la maison de Léon jusqu’en 1363, où ils passèrent par héritage aux vicomtes de Rohan.
Adelice d’Hennebont, mentionnée en 1200 épousa Olivier, baron de Lanvaux, et lui porta un tiers du vieux château d’Hennebont, une partie de Saint-Caradec et de Caudan, les deu tiers de Plouay, et les paroissiens de Berné, Inguiniel , Bubry, Quistinic, Lanvaudan, Calan et Cléguer. Confisquée en 1238, cette seigneurie fut presque entièrement unie au domaine fiscal et donnée à diverses familles sous le nom de Pontacallec ( Voir Lanvaux).
Eudon d’Hennebont, qui fondan en 1235 une chapellenie à Pontscorff, ( Pr. I , 895) était probablement un cousin des précédents.
La seigneurie de la Roche-Moysan, en Arzano, détachée précédemment du Kemenet-Heboë, comprenait les paroisses de Meslan, Guiligomarch, Arzano, Rédéné, Pontscorff, Gestel, Guidel, Quéven, Ploemeur et la moitié de Groix. Ce fief appartenait en 1282 à Geoffroi de la Roche-Moysan, en 1294 à Olivier de Tinténiac, en 1323 à Etienne Gauvein, en 1356 à Gautier de Berteké, puis à Bouchard de Vendôme, et en 1380 au vicomte de Rohan, qui l’unit aux possessions de son fils Charles de Guéméné . Les descendants de ce dernier l’ont possédé jusqu’en 1791. »
Le Méné, Joseph-Marie « Généalogie des seigneurs d’Hennebont ». In Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, 1878, p. 139-141 cf Gallica<http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207752z>
« Par la suite, à la faveur du règlement d’un contentieux survenu entre Geoffroi d’Hennebont et le vicomte Alain V de Rohan, ce dernier se voit, entre autre, reconnaître la possession d’une « terre située à l’extrémité du pont de Pontivy » en 1228
34
Si les vicomtes possèdent de nombreux biens sur Pontivy, les taxes perçues sur les activités marchandes sont également une importante ressource.
En effet, le château des Salles, en permettant le contrôle d’un pont, est une source importante d’enrichissement pour les vicomtes. Les Rohan y prélèvent des taxes sur le passage des hommes et des marchandises. Ainsi, Alain IV est-il en possession d’une coutume, appelée passagium, qu’il perçoit sur le transit des marchandises à Pontivy et dont il donne une partie aux moines de Saint-Martin de Josselin en 1205. La première mention concernant Pontivy dans les actes intervient seulement en 1184, dans une charte du vicomte Alain III de Rohan
34. Archives de la Loire-Atlantique, B17 ms 1701/3 (français 1545); CGM doc.259. »
Arnaud Bourriquen – Communication du 3 septembre 2009 au congrès de la SHAB à Pontivy Les origines de Pontivy et les vicomtes de Rohan aux XIIe/XIIIe siècles.
3 De qui relève le Kemmenet-Heboë ?
132 Un territoire qui relève du comte evêque de Vannes ?
BROEREC ou VANNES (comté de)
http://www.skoluhelarvro.org/culture-bretagne/noms/noms_biographie.php?no=194
vie-xe siècle
Pays de Vannes
Le comté de Vannes joue un rôle essentiel dans la construction du royaume breton au ixe siècle. Au départ, cité vénète et colonie romaine, puis région d’immigration et enfin marche carolingienne, il devient en 832 un comté confié à Nominoë* par Louis le Pieux. Auparavant, vers 550, le fils de l’un des premiers chefs connus de cette région a laissé son nom, Waroc*, et son sarcophage à Lomarec en Crac’h. Ses succès sur les Francs et son autorité ont fait que ce nom est conservé, sous l’éponyme Broerec (pays d’Erec) et désigne le pays qui va de la Vilaine à l’Ellé. Toutefois, c’est Nominoë*, nommé par Louis le Pieux ducatus (chef) et missus (envoyé), qui donnera à cette région son unité et sa structure. Rudalt, fils d’Alain le Grand*, est en 912, le dernier comte de Broerec. Après lui, le Vannetais devient le lieu de séjour favori des ducs de Bretagne. L’importance du domaine ducal au xie siècle, avec les seigneuries d’Auray, Rhuys, Muzillac et Hennebont, ainsi que les propriétés ecclésiastiques de Vannes, Redon et Prières limitent les autres seigneuries. Le Vannetais compte alors deux baronnies (Rochefort et Lanvaux) et trois grandes châtellenies (Largouet, Rieux et le Kemenet-Heboé). Les vicomtes du Porhoët* et de Rohan ne font pas partie du comté de Vannes. Tout cela fait que le Broerec reste très soumis au pouvoir ducal jusqu’au xvie siècle et fermé par la suite aux influences étrangères. (ESL).
• Villes : Auray, Belz, Bubry, Carnac, Elven, Hennebont, Grand-Champ, Guémené, Le Faouët, Lomarec, Malestroit, Marzan, Muzillac, Noyal-Muzillac, Péaule, Plescop, Ploeren, Plouay, Pluvigner, Questembert, Rochefort, Sarzeau, Theix.
2 Des territoires antagonistes ?
A l’échelle locale
21 le KH dans la fidélité des comtes de Cornouaille au début du XIe siècle ? Ou du XIIe siècle ?
« Le château sur la rive droite p 5 » Christophe GUIGUEN, Hennebont, Vieux-Château et Ville-close ( 56) in Enceintes médiévales dans le Grand-Ouest, Rapport 2010, DRAC des Pays de Loire, Service Régional de l’Archéologie, janvier 2011, pp.108-123.
D’après le cartulaire de Quimperlé selon TONNERRE 1987 Ouest-France p. 167 nous savons « que les premiers seigneurs d’Hennebont s’étaient mis dans la fidélité des comtes de Cornouaille ».
et « fait tout aussi significatif, le comte de Rennes n’apparaît jamais dans les actes concernant l’Ouest du comté de Vannes « ^p167 TONNERRE 1987
Guillaume étant devenu seigneur d’Hennebont après la mort de son père Tangui revendiqua certains droits féodaux, que les moines de Quimperlé prétendaient appartenir à leur prieuré de Tanguethen ou de Saint-Michel ; l’affaire finit vers 1120, par un accord où Guillaume reconnut les droits de l’abbaye à Saint-Michel et à Groix.( Le Duc, p 187)
Rivallon, frère cadet de Guillaume donna au prieuré de Saint-Michel une mine de froment à prendre sur le village de Tréfaven, pour les âmes de la vicomtesse Hodierne et de son fisl Baudoin ( ib. p. 190)
Soliman d’Hennebont, fils ou petit-fils de Guillaume renouvela dès son avènement, les prétentions de son prédécesseur, sur le prieuré de Saint-Michel. En conséquence, une réunion, composée des seigneurs de Kemenet-Heboë et des moines de Quimperlé se tint en 1164 à Pontscorff et le seigneur d’Hennebont dut reconnaître de nouveau les droits accordés par ses ancêtres ( D. Le Duc, p.220).
Le Kemenet-Héboé
Ancien archidiaconé. Le Kemenet-Héboé reprend les limites du doyenné du Kemenet-Héboé dont le siège se trouvait en Guidel. Il disposait d’une juridiction sur 20 paroisses. Potier de Courcy situe le Kemenet-Héboé dans la paroisse de Saint-Caradec.
Suite au partage entre les filles de Henri le jeune d’Hennebont, la terre de Kemenet-Héboé, baillie de Ploërmel et Broërec se décompose en, au moins, 2 fiefs :
– Le Kemenet-Héboé, tenue par l’aînée Anne d’Hennebont, qui correspond au 2/3 du Kemenet-Héboé ainsi d’au 2/3 du vieux château d’Hennebont, selon l’assise de 1185
– ?, tenue par la cadette Adelice d’Hennebont, qui correspond au 1/3 du Kemenet-Héboé
Le teneur de la terre du Kemenet-Héboé, baillie de Ploërmel et Broërec, eut comme suzerain le teneur du fief de :
– Bretagne, en qualité de duc, par acquisition, au début du XIII° siècle
Le fief du Kemenet-Héboé, baillie de Ploërmel et Broërec, en qualité de seigneur, fut tenu chronologiquement par les :
– Hennebont
– Léon de la branche cadette, par mariage, de Hervé II de Léon et d’Anne d’Hennebont
Le fief de ?, baillie de Ploërmel et Broërec, fut tenu chronologiquement par les :
– Hennebont
– Lanvaux, par mariage, de Olivier de Lanvaux et d’Adelice d’Hennebont
– duc de Bretagne, par confiscation, en 1273, au dépend d’Alain de Lanvaux, par Jean II de Dreux
Le teneur du fief de ?, baillie de Ploërmel et Broërec, eut comme vassaux les teneurs des fiefs de :
– Boubry
– La Roche-Moisan
– ? , paroisse de Lignol, tenu par les La Boutouillie
« Le Quemene-Heboi fut démembré , dans le cours du XIIIe siècle, en trois châtellenies principales, à savoir : à l’ouest, la Roche-Moisan, au nord-est Le Pontacallec, et au sud-est les Fiefs-de-Léon » , mais il ne dit pas à quelle date précise, ni pourquoi . LA BORDERIE p 375 Revue de Bretagne et de Vendée 1861
« la baronnie doit renfermer une ville close « page 22 Dom Morice preuves II
DIAPO 113 François JEGOU avait aussi commis un travail historique sur le Kemmenet-Heboe
DIAPO 114 Texte de la Borderie sur le premier démembrement du KH parti pour la croisade ? En général c’est pour échapper à une confiscation car on remet au enfants aux parents proches les biens
mais ici cela n’a pas suffi et quelques années seulement après l’enfouissement de la monnaie que la plupat des personnes situent en 1213 et moi en 1214..
« L’épisode de la révolte des barons poitevins laissa des traces dans la politique royale. Philippe-Auguste voulut éviter la reconstitution d’un tel front s’opposant à sa politique. Il s’assura la loyauté de la Bretagne en plaçant dans l’immédiat André de Vitré puis Eudon de Pontchâteau à la tête de la châtellenie de Guérande, : on peut en déduire le le prédécesseur n’avait pas fait montre d’une grande loyauté dans cet épisode de rébellion vis-à-vis du roi. Il en est de même pour la châtellenie de Ploermel qui échut à Maurice de Craon seigneur angevin qui jouissait de la confiance du roi. «
« Guy de Thouars garda les terres du domaine ducal qui se trouvaient en Cornouaille et en Vannetais. Page 103 CHEDEVILLE «
A savoir parmi eux le Kemmene Heboe
Le seigneur dirigeant cet espace a-t-il participé à la conjuration ou ce trésor a-t-il été enterré en urgence devant la menace de l’arrivée de troupes ou ce trésor serait-il trop compromettant face au nouveau maître de la Bretage qui est le roi de France en personne ?
Ce dernier battant monnaie dans le cadre du duché de Bretagne ne fait-il pas par là des suspects de ceux qui emploieraient les anciennes monnaies ? Ces monnaies ont-elles encore eu cours pas la suite ? Il semble que oui. Donc cette hypothèse n’est pas la bonne.
1160 Charte de Conan IV qui confirme au hospitaliers leurs possessions en Bretage, il nomme « In Kemenet-Hebgoeu elemosinoe de Cleker et de Treramatos » Pièce imprimée dans Dom Morice Pr.I, 638.
Kemenet-Heboë dans un acte de l’an 1265 relatif à un Bon-Picaut in Dom Morice Pr. I, 926.
« In terra ipsius Eudonis apud Kemenet-Heboë tatione Adelicie « in DLAB p 376
De la Borderie Arthur, Le Quémenet-Héboi et les seigneuries de la Roche-Moisan, des Fiefs-de-Léon et de Pontcallec. Revue de Bretagne et de Vendée, Tome X, 1861, p. 372 – 387
Le terme de baron commence à paraître au début du XIe siècle en Bretagne selon Dom Morice. Avant les seigneurs étaient qualifiés de Proceres, Magnates, Optimates et plus communément Nobiles. Le terme de baron est employé en France et en Angleterre. Ce n’est pas une qualité déterminée, mais un adjectif vague et indéfini. Les Barons étaient tous les seigneurs depuis el Duc jusqu’au dernier des Chevaliers. Les propriétaires des Baronies ne se qualifiaient point Barons dans leurs actes, mais simplement seigneurs de telles et telles terres.
Il n’en était pas de même des comtes et vicomtes : ces qualités étant déterminées, ceux qui possédaient des Comtés et des Vicomtés étaient très attentifs à marquer leur qualité dans les actes, parce qu’elle leur donnait le pas sur les Barons.
Le comte Geoffroit renferme sous le nom de Baron tous les nobles de Bretagne dans la fameuse assise qu’il fit l’an 1185. Preu. Tom.1 col. 705. »
Dom MORICE, Mémoires pour servir de preuves à l’histoire ecclesiatique et civile de Bretagne, tirés des archives de cette province, de celles de France et d’Angleterre, des recueils de plusieurs savants et antiquaires, et mis en ordre par Dom Hyacinthe Morice, prêtre, religieux bénédictin de la Congrégation de Saint Maur, Tome II, Préface, pages III et IV.
DIAPO 115 Quimperlé frontière interface entre évêché de Cornouaille et évêché de Vannes
oëlle QUAGHEBEUR, La Cornouaille du IXe au XIIe siècle. Mémoire, pouvoirs, noblesse
NOMMÉE Poher à l’époque carolingienne, cette terre donna une dynastie royale à la Bretagne qui dialogua d’égal à égal avec les princes francs. Terre des rois, elle occupa une place trop oubliée dans l’histoire bretonne, car jusqu’au début du XIIIe siècle, les Cornouaillais présidèrent aux destinées du duché. La reconstitution des lignages nobles, leur place dans les domaines politiques et religieux, ainsi que leurs relations avec les pouvoirs spirituels, constituent la trame initiale de ce travail. Mais la mission et la puissance des différents sanctuaires sont également précisées : Saint-Gwénolé de Landévennec, soutien de l’empereur carolingien et abbaye militaire, Notre-Dame de Locmaria, fondation du comte Alain Canhiart au milieu du XIe siècle, etc. Enfin, la vie paysanne est envisagée par le biais des textes et de l’archéologie. Ce livre se veut également une réflexion sur la notion de mémoire : le prestigieux passé connu à l’époque carolingienne fut-il préservé ? Encore à l’aube du XIIIe siècle, la noblesse de Cornouaille sut se souvenir, son pays étant menacé, elle voulut se tourner vers des siècles emplis de gloire et du fracas des armes. Mais 1e destin de la Bretagne fut scellé par l’assassinat de son prince, Arthur, dernier héritier breton et cornouaillais. En 1213, une maison capétienne prit la tête du duché : là doit donc s’arrêter cette étude. L’auteur, à partir d’une étude serrée et critique des sources existantes a tenté de comprendre hommes – humbles et puissants – et institutions qui ont bâti la Cornouaille durant près de quatre siècles. Soutenue en 1994 à l’université de la Sorbonne (Paris IV), cette thèse est une contribution essentielle pour l’histoire de la Cornouaille et plus largement de la Bretagne, à une époque mal connue.
DIAPO 116 Possessions de la famille de Léon
DIAPO 117 Une rivalité entre deux familles : les Eudonides et les comtes de Bretagne
2 Un épisode concernant la maison de Penthièvre et le duc de Bretagne ?
DIAPO 119 Carte des comtés de Bretagne
http://lanvallayhistoire.eklablog.com/l-origine-du-duche-de-bretagne-c939513
32 Les Penthièvre / Léon fidèles au roi de France contre ou avec le seigneur d’Hennebont ayant conspiré pour le retour de Jean Sans Terre ?
Un lignage , celui des Comtes de Bretagne, dans la tourmente de la rivalité Plantagenets Capétiens 1136-1214 à partir de la page 127
Stéphane MORIN, Trégor, Goëlo, Penthièvre, Le pouvoir des comtes de Betagne du XIe au XIIIe siècles, Presses Universitaires de rennes, 2010.
Nouvelle distribution du pouvoir à partir de la fin du Xe siècle ; les principautés et les pagi
« page 180 Geoffroi Boterel III était dès lors le dernier Eudonide à pouvoir opposer légitimement le titre de comes Britanniae à la dynastie ducale. »
« page 181 revenu dans la mouvance capétienne dès 1206, Guy de Thouars pouvait difficilement contester la décision de philippe-Auguste. Non seulement Alain avait récupéré les honres familiaux, mais il détenait également ses terres du roi. Etait-il désormais contraint de reconnaître Guy de Thouars ? C’est peut-être ce refus d’allégeance que le duc invoqua pour lever l’ost contre son rival.
L’accord de 1209 mit fin aux hostilités. Il récompensait la fidélité séculaire des Eudonides aux principes dynastiques des comtes de Rennes. Probablement à contrecoeur Philippe-Auguste laissa Pierre Mauclerc faire table rase de toute légitimité menaçant l’établissement de sa propre lignée. Peu soucieux du droit, le duc obtint par la force ce dont ses prédécesseurs avaient rêvé depuis bientôt deux siècles : assimiler les Eudonides au autres barons de Bretagne. « Le duc de Bretagne Pierre Mauclerc devient en 1235 l’unique Duc Britanniae puisque les descendants d’Alain de Goelo ne portent plus au conttraire de lui-même le titre comtaL ( voir note 78 P 181
BORGNIS-DESBORDES Eric , Pierre Ier de Bretagne ( 1213-1237). Pierre de Dreux, un capétien sur le trône ducal, Yoran-embanner, Fouesnant, 2013.
Un conflit entre la branche Eudonide des Penthièvre Eudes 1005 ? 1077 ? Geoffroy Botherel Ier fis d’Eudes, Etienne ? 1135-36 ? , Henri d’Avaugour 1100 ? 1184 ?, Alain de Goelo mort en 1212 , Henri de Penthièvre 1205-1281et la branche des successeurs des Ducs de Bretagne Alain III ? 1040 Conan II ? 1066 , Hoël 1066 1084 , Alain IV Fergent 1084 1112, puis Conan III 1112 1148 , Eudon de Porhoët 1148 1156 , Conan IV 1156 1166, Constance 1181-1201 avec mari Geoffroy Plantagenet 1181 1186 duc de Bretagne, mari Ranulphe de Chester, 1191 divorce, avec fils de Constance Arthur Ier 1201 1203 duc, mari Guy de Thouars baillistre mort en 1213, avec fille de Constance Alix 1210 1221 Duchesse mariée à Pierre de Dreux baillistre jusqu’en 1237,leur fils Jean Ier de Bretagne duc en 1221 deux branches issues de Geoffroy Ier 902 1008
Alix de Thouars naît en 1196, fille de Guy de Thouars et de Constance de Richemond.
Guy de Thouars épouse en 1199 Constance de Richemond. Leurs enfants sont :
- Alix de Thouars (1196-3 avril 1221) qui épousera en 1213 Pierre Ier Mauclerc,
Maison de Thouars
Mort d’Arthur Ier de Bretagne
Aliénor de Bretagne prisonnière de Jean-Sans-Terre
Alix de Thouars Duchesse de Bretagne
Guy de Thouars Régent du duché de Bretagne
Jean-Sans-Terre fait assassiner Arthur Ier de Bretagne dans la Tour de Rouen le 3 avril 1203. Il meurt sans épouse. A la nouvelle de l’assassinat d’Arthur, les Bretons, ses sujets, se soulèvent.
Philippe-Auguste cite Jean-Sans-Terre à comparaître devant sa cour pour être jugé.
Aliénor de Bretagne aurait dû recueillir la couronne ducale mais elle est prisonnière de Jean-Sans-Terre dans une abbaye d’Angleterre.
Philippe-Auguste confisque alors la Bretagne à Jean-Sans-Terre. Alix de Thouars, demi-sœur d’Arthur Ier de Bretagne, devient Duchesse de Bretagne en 1203.
Guy de Thouars, père Alix de Thouars, est bailliste du duché pour sa fille mineure.
Guy de Thouars Régent du duché de Bretagne
Philippe-Auguste restitue les fonctions ducales de Bretagne en 1207. Guy de Thouars, père d’Alix de Thouars, est à nouveau bailliste du duché pour sa fille mineure.
Fiançailles d’Henri II d’Avaugour avec Alix de Thouars
Henri II d’Avaugour est fiancée à Paris le 7 décembre 1209 Alix de Thouars, duchesse de Bretagne, fille de Guy Ier, vicomte de Thouars et Constance, Duchesse de Bretagne.
DIAPO 118 Livre de MORIN Une conséquence du jeu politique du baillistre de Bretagne Guy de Thours entre le roi d’angleterre et le roi de France
312 Contexte historique à l’échelle de la Cornouaille et de rédéné
Peu de temps après, un homme noble, mort en ce diocèse, apparut à l’un de ses serviteurs, c’est-à-dire à l’un des serfs de sa glèbe, et lui dit d’aller dire de sa part à. l’exécuteur de son testament de distribuer plus fidèlement ses legs et ses aumônes, parce qu’il était sûr qu’y mettant de la fourberie, il en retenait pour lui une grande partie. En disant ces mots, il saisit de ses doigts la cuisse du paysan, et disparut. Les traces de ses doigts parurent longtemps après sur la cuisse du paysan en cinq endroits, qu’ils avaient noircis et brûles hideusement. Ces événements, et de semblables, arrivent fréquemment dans ce pays, et les habitants ne s’en étonnent pas.
Tiré de Guillaume le Breton vie de philippe texte faisant allusion à l’année 1198
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/guillaumelebreton/philippe.htm
Peu de temps après, Guillaume des Roches, sénéchal d’Anjou, passe à Jean sans Terre et obtient une réconciliation entre Arthur et Jean sur le dos du roi de France. Ce dernier abandonne la cause d’Arthur (qui dans le même temps s’enfuit de l’emprise de son oncle pour se réfugier à Angers) et signe avec Jean le traité du Goulet qui le reconnait comme successeur légitime de Richard et comme vassal du roi de France sur ses fiefs continentaux. Arthur devient lui vassal de Jean pour la Bretagne. Philippe se voyait confirmer la conquête du comté d’Évreux et le Vexin normand29. De plus est conclu le mariage entre Blanche de Castille, nièce de Jean et Louis le fils de Philippe. Jean paye aussi 20 000 marcs pour la reconnaissance de ses fiefs surtout sur la Bretagne.
En 1201, le roi de France, Philippe Auguste confisque le Duché de Normandie au roi d’Angleterre, Jean sans Terre pour avoir désobéi aux ordres de son seigneur. À la suite de la conquête militaire française de l’ensemble de la Normandie, hormis les îles Anglo-Normandes, la province va désormais dépendre directement de la couronne de France, qui va mettre en place une politique d’assimilation de la province
Vérifier quels seigneurs bretons sont partis en croisae cette année-là cela voudrait dire qu’ils avaient pris le parti des Plantagenet donc de Richard Cœur de Lion
1201 Cependant les comtes de Flandre, de Blois et du Perche, et d’autres grands qui avaient abandonné le parti du roi Philippe leur seigneur, se voyant par la mort du roi Richard privés de secours et de conseils, prirent la croix, et se mettant en route pour le saint pèlerinage, arrivèrent à Venise
33 L’élimination d’Arthur de Bretagne par Jean sans Terre
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L’an de l’Incarnation du Seigneur 1203, aussitôt après l’octave de Pâques, Philippe le Magnanime entra dans la Normandie avec une grande multitude d’hommes d’armes, et vint jusqu’à une ville appelée Falaise, à cause de la solidité du rocher sur lequel est bâtie toute la ville, et par lequel elle est entourée. Après qu’il l’eut assiégée pendant sept jours, quoiqu’un grand nombre la jugeassent imprenable, les citoyens craignant de perdre leurs maisons et leurs biens, d’accord avec les hommes d’armes et ceux qui étaient dans la citadelle, se soumirent à la volonté du roi, eux et tout le château. Autant en firent les habitants du pays de Caux et de Bayeux ; et ainsi le roi Philippe s’empara plus tôt qu’il ne l’espérait de tous les châteaux environnants.
41 Un exemple de politique de bascule entre suzerain français et suzerain anglais : Guy de Thouars
Gui de Thouars, qui gouvernait le duché de Bretagne, entra dans la Neustrie, par la partie inférieure de ce pays, avec quatre cents chevaliers et une armée immense de Bretons, et assiégea le Mont Saint-Michel. Quoique ce château fût déjà, par sa situation naturelle, par la difficulté de son accès et le reflux quotidien de la mer, assez fortifié et inexpugnable, le roi d’Angleterre l’avait cependant fait entourer, vers la partie supérieure de la montagne, de remparts, de fortifications, de tours en bois et en pierre, en sorte qu’on croyait qu’aucun mortel ne pourrait jamais s’en emparer. Comme c’est la coutume de cette mer de croître ou de décroître plus ou moins à chaque phase de la lune, selon que cette planète croît ou décroît, c’était alors le temps où la lune décroissait, environ le septième jour de son décours ; c’est pourquoi le reflux diminuait, et la mer était moins enflée. Pendant quatre jours continuels, les flots se retirant laissèrent libre et sèche la plus grande partie du rivage, du côté de l’orient jusqu’à l’entrée de la ville. Pendant cet intervalle de temps, les Bretons armoriques, à qui les effets de cette mer sont parfaitement connus, assiégèrent le Mont ; et, sachant que bientôt, au jour accoutumé, le rivage tout autour du Mont serait couvert de flots à la distance de deux mille pas, pour ne pas abandonner le château sans l’avoir pris, ils brisèrent la porte qui offrait seule une entrée dans la ville, et mirent le feu aux maisons. La flamme aussitôt embrasant tout, et s’élevant en haut, comme il est dans sa nature, consuma bientôt et réduisit en cendres toute la forteresse avec les maisons des citoyens et les habitations des moines, et toute l’église, circonstance que je ne rapporte qu’en frémissant de douleur. Après quoi, ils s’emparèrent d’Avranches avec la même fureur, et incendièrent un grand nombre de bourgs ; et ainsi ravageant et dévastant, ils vinrent jusqu’à Caen. Là, le roi Philippe les ayant attendus, il eut avec eux un entretien, et les envoya vers Pontorson et Mortain, leur adjoignant le comte de Boulogne et Guillaume des Barres, avec un grand nombre de chevaliers français et même de routiers, qui s’étaient donnés à lui près Falaise. Pour lui, avec le reste de l’armée, il retourna vers le pays de Rouen,
L’an du Seigneur 1206, la veille des calendes de mars, à la cinquième heure du jour, au sixième degré des Poissons, il y eut une éclipse partielle de soleil.
La même année, la veille des nones de juin, mourut la reine Adèle, mère du roi Philippe. Elle fut ensevelie auprès de son père Thibaud le Grand, comte palatin de Trêves, dans le monastère de Pontigny, de l’ordre de Cîteaux.
1206 ??
La même année, l’inimitié s’étant déclarée entre le roi Philippe, le vicomte de Thouars et son frère Gui, duc de Bretagne, Philippe le Magnanime voulut dompter une fois pour toutes la rébellion des Poitevins, et s’avança avec une grande armée vers Nantes, ville la plus florissante des Armoriques, qui lui fut aussitôt rendue, ledit Gui se soumettant entièrement à sa volonté. De là, le roi, laissant tout le Poitou pacifié comme il le croyait, revint en France par la Normandie, et reçut aussitôt des nouvelles certaines de l’arrivée du roi Jean, qui s’était approché de La Rochelle. Se rendant à Chinon, le roi envoya des hommes d’armes et des chevaliers en garnison dans la ville de Poitiers et dans d’autres châteaux qu’il possédait dans ce pays, et retourna en France. Le vicomte de Thouars, et beaucoup d’autres Poitevins, s’allièrent avec le roi Jean, il vint avec eux vers Angers, prit cette ville, et dévasta et incendia tout le territoire d’Angers, le pays de Nantes et de Rennes, et toute la terre appelée la Mée ; et les maux se multiplièrent dans ce pays.
Pendant le règne du roi des Français Philippe le Magnanime, fils de Louis le Pieux, la vingt-huitième année de ce règne, et de l’Incarnation du Seigneur 1209, Juchelle de la Mée, homme noble et fidèle, se rendit vers Philippe, roi des Français,. Le château, assiégé vigoureusement, fut pris d’assaut. Philippe y mit garnison de ses fidèles, et le confia audit Juchelle.
312 Guy de Thouars a-t-il participé à une conjuration de barons poitevins contre Philippe-Auguste en 1206 ?
Si Le rôle de Guy de Thouars a été essentiel dans la conquête de la Normandie, en 1206 problème
« En 1206 les barons poitevins dirigés par Aimery de Thouars s’agitèrent. Ils ne supportaient plus une sujétion aussi pesante vis-à-vis du capétien. En secret ils préparèrent le retour de Jean sans Terre. Par solidarité familiale, Guy , qui était le frère du vicomte de Thouars , fut tenté de rejoindre les révoltés. Philippe-Auguste ne lui en laissa pas le temps. Début mai, le roi franchissait la frontière du Duché et faisait une entrée solennelle à Nantes. Guy ne tenta pas de lui résister, mais le roi de France lui enleva momentanément le gouvernement de la Bretagne. Fait sans précédente, le roi de France prit pour lui-même les fonctions ducales.
Des monnaies furent frappées à son nom dans les trois ateliers monétaires de Bretagne : Nantes, rennes, Guigamp.
CHEDEVILLE André, TONNERRE Noël-Yves, La Bretagne féodale, XIe-XIIIe siècle, Editions Ouest-France, 1987, p. 103 .
puis confirmation du pb par sanction de PA qui agit physiqueemtn en se déplacant militairement en montrant sa force face à Nantes
onfirmation du pb PA prend pouvoir en lieu et place du duc en titre
impose monnaie à son nom tout en continuant modèle breton et PA
puis remplace monnaies précédentes par nouevlle monnaie guigampois avec tenuer en aregt qui en fait équivalent du tournois et de l’angevin en 1204
Puis 1212 ce n’est plus un breton mais un pro capétien qui devient duc…the britton game is over
Que deviennent anciennes monnaies dans ce contexte ? Sont d’office dévaluées et puis présence or arabe et aureus ? Manifestation d’une conspiration
datation des monnaies confirme conspiration type plantagenet bretono monnaies car pas de frappe monétaire sous Constance Arthur et Guy de Thouars..monnaie destinée aux troupes vient nécessairement des plantagenets donc de leurs monnaies frappées par eux, dans leurs possessions hors bretagne et en bretagne .. donc guingamp..
Alain IV = monnaie à croix carrée comme plantagenets..
et autres monnaies = plsu frappées pas de nouveauté donc terme ?
33 La sanction ; écartement de Guy de Thouars et prise de contrôle directe du Duché de Bretagne par le roi de France Philippe-Auguste
La sanction mariage de la fille avec un seigneur de Léon
La sanction : disparition des seigneurs d’Hennebont, du KH et leur tombée dans l’escarcelle des Rohan.
La sanction partage du KH en trois châtellenies sont l’une revient au Roahn au nord, l’autre à et l’autre à
Ce qui est remarquable c’est qu’aujoud’hui le château rive droite a totalement disparu…au contraire de la rive gauche et que le château de Liminec ait totalement disparu..
L’élimination des penthièvre par Pierre de Dreux.
DIAPO 126 Un épisode des guerres entre les Capétiens et les Plantagenêts ?
Les barons de Penthièvre peuvent contruire sur leurs terres des fortifications sans autorisation du duc
DIAPO 119 Les chevaliers bretons Un conflit entre le roi d’angleterre et le roi de France
Guy de Thouars en conflit avec le roi de France
A l’échelle du conflit entre Philippe-Auguste et Jean sans Terre
31 Cartographie des monnaies : peut-on en déduire la liste des conjurés contre Philippe-Auguste ?
Aucune pièce de philippe-Auguste dans le trésor alors qu’il battait monnaie en Bretagne depuis
renforce la théorie de la conjuration contre Philippe-Auguste
Oui si on la rapproche du texte de 1206 ??
La même année, l’inimitié s’étant déclarée entre le roi Philippe, le vicomte de Thouars et son frère Gui, duc de Bretagne, Philippe le Magnanime voulut dompter une fois pour toutes la rébellion des Poitevins, et s’avança avec une grande armée vers Nantes, ville la plus florissante des Armoriques, qui lui fut aussitôt rendue, ledit Gui se soumettant entièrement à sa volonté. De là, le roi, laissant tout le Poitou pacifié comme il le croyait, revint en France par la Normandie, et reçut aussitôt des nouvelles certaines de l’arrivée du roi Jean, qui s’était approché de La Rochelle. Se rendant à Chinon, le roi envoya des hommes d’armes et des chevaliers en garnison dans la ville de Poitiers et dans d’autres châteaux qu’il possédait dans ce pays, et retourna en France. Le vicomte de Thouars, et beaucoup d’autres Poitevins, s’allièrent avec le roi Jean, il vint avec eux vers Angers, prit cette ville, et dévasta et incendia tout le territoire d’Angers, le pays de Nantes et de Rennes, et toute la terre appelée la Mée ; et les maux se multiplièrent dans ce pays.
Choi terrible pour les nobles bretons
BORGNIS-DESBORDES p 11 Les Bretons qui avaient soutenu Philippe-Auguste se rendirent compte que « l’absence d’héritier mâle à la tête de la Bretagne plaçait le roi de France en position de force et en 1205 il fallut à nouveau choisir son camp. Ceux qui prêtèrent hommage à Philippe-Auguste perdirent définitivement leurs fiefs anglais, confisqués par Jean sans Terre, mais ceux qui choisirent le Plantagenêt n’eurent souvent d’autre solution que l’exil.
Page 15 car « en 1205 PA avait annoncé que tous ceux qui ne lui prêtaient pas hommage l’hommage lige avant Pâques perdraient leurs possessions dans son royaume
Des aristocrates ayant combattu pour PA avaient donc perdu à la fois leur possessions anglaises et l’autonomie de leur possessions en Bretagne en étant obligés de faire l’hommage le plus contraignant envers PA, l’hommage-lige..
« Pour calmer les rancoeurs, le roi de France permit à l’aristocratie militaire bretonne de se partager le duché. « p 12
Page 17 « en 1206 PA pour régler la querelle successorale entre Alain de Goelo eudonide maison de Penthièvre et Guy de Thouars donna à Alain de Goelo toute la succession de Geoffroy Botherel III un eudonide, Guy de Thours estimant que sa fille Alix avait été flouée en tant que descendante également des Eudonides n’avait pas accepté ce partage «
Page 12 « Mais en 1206 Guy de Thouars avait été tenté de rejoindre l’alliance anglaise et Philippe-Auguste avit dû intervenir personnellement en Bretagne et la garder en sa main après son entrée de Nantes. Disposant à sa guise des terres bretonnes, il laissa à Guy de Thouars en apanage viager le Broërec, la Cornouaille et le Poher en échange d’un hommage lige.
Et se posait un autre problème : Alix était promise à un Penthièvre, Henri mais la confiance de PA dans les Penthièvre allait s’amoidrissant et il ne voulait à aucun prix reconstituer une puissance bretonne qui aurait touté légitimité pour fédérer les oppositions seigneuriales bretonnes à sa politiques, alors il envisagea de marier Alix à un prince capétien, et ce sera Pierre de Dreux
DIAPO 124 Pierre Ier de Dreux Duc de Bretagne:l’aboutissement d’un conflit entre le roi d’Angeterre et le roi de France
Depuis que le duc de Normandie est devenu le roi d’Angleterre en 1066 , toute la stratégie politique des rois de France est de séparer le duché de Normandie du royaume d’angleterre en jouant les pères ( rois d’angleterre ) contre les fils ( ducs de Normandie )
Puis Pour Philippe Auguste de briser en deux les possessions du roi d’angleterre en france puis de les réconquérir pour ne lui laisser à la fin de son règne qu’une partie du sud-ouest
En faire une DIAPO ?
4 La bataille de Las Navas de Tolosa (1212) brise le pouvoir des Almohades
explique pieces d’or
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Peter LINEHAM The spanish church and the papacy in the XIIIth century Cambridge 1971 p 5 dit que les français qui y prirent part étaient des mercenaires. Ernest de Lépignan, Histoire e Chartres, t. I Chartres 1854 p 125 mentionne que le jeune comte Thibaut VI de Chartres aurait participé à la bataille de Las Navas de Tolosa mais ne donne pas de référence précise à l’appui de cette assertion, présentée du reste avec prudence ; plus loin, p 129 il attribue la mort de Thibaut en 1218 à la lèpre qu’il aurait contactée en Espagne
J B SOUCHERT Histoire du docèse t II p 592 prétend que Thibaut prit la croix parce que le pape l’avait pressé d’agir ainsi.
In p 81 Bibliothèque d el’Ecole des Chartes Tome 153, janvier – juin 1995
DIAPO 124 Pierre de Dreux
Le 27 janvier 2013 Pierre de Dreux doit prêter l’hommage-lige à PA, soit l’hommage le plus dur, celui qui fait de PA un suzerain envers qui le future Duc de Bretagne doit priorité sur tous les autres serments féodaux page 15 LEGUAY MARTIN Fastes et malheurs de la Bretagne ducale Ouest France Universités, 1982, p 15.
Il n’est pas duc mais bailliste une sorte de prince-consort
Pierre de Dreux est armé chevalier par le roi de France Philippe II Auguste le 17 mai 1209, jour de la Pentecôte. Cette même année, un accord sous l’égide de Philippe II Auguste, conclu à Paris entre Guy de Thouars († 1213) et le comte Alain Ier d’Avaugour (1151-1212), prévoit les fiançailles de leurs enfants et héritiers respectifs : Alix de Thouars (1201-1221), fille aînée de Guy de Thouars et de Constance de Bretagne (1161-1201), et Henri II d’Avaugour (1205-1281), le jeune fils d’Alain Ier d’Avaugour et de Adelaïde ou Alix de L’Aigle 5.
Après la mort d’Alain Ier d’Avaugour le 29 décembre 1212, Philippe II Auguste, peu confiant dans la fidélité et l’autorité en Bretagne de Guy de Thouars, et du fait du jeune âge du fiancé Henri II d’Avaugour qui n’a que 7 ans, décide de lui substituer son cousin Pierre de Dreux, âgé de 26 ans. Un mois plus tard, le 27 janvier 1213, Pierre de Dreux, ainsi fiancé à Alix de Thouars (11 ans), rend l’hommage lige pour la Bretagne à Philippe II Auguste6. Le mariage avec Alix de Thouars n’est concrétisé qu’en février-mars 1214, dans les jours qui suivent le débarquement de Jean d’Angleterre (Jean sans Terre) à La Rochelle7.
En 1214-1215, Pierre de Dreux, devenu baillistre sous le nom de Pierre Ier de Bretagne, affirme son autorité en Bretagne en spoliant le jeune Henri II d’Avaugour, 10 ans, fils d’Alain Ier d’Avaugour, du comté de Penthièvre et de celui de Tréguier, et en réduisant son domaine à la seule petite seigneurie de Goëlo, ce qui entraine un conflit avec le tuteur d’Henri, Conan Ier de Léon, qui perdure jusqu’en 1220 8
Wiki sur Pierre de Dreuxen relation avec hennebont par christophe GUIGEN
DIAPO 125 Texte de Guillaume le Breton sur traitres au roi à Bouvines
Et encore plus si on la rapproche du texte de 1214
Texte fondamental car il est en relation étroite avec l’origine des trésors monétaires de liminec
Voilà que non seulement ceux qui furent défaits dans ce combat avaient conspiré contre le roi ; bien plus, attirés par des dons et des promesses, Hervé, comte ; de Nevers, et tous les grands au-delà de la Loire, ceux du Mans, de l’Anjou et de la Normandie, excepté seulement Guillaume des Roches, sénéchal de l’Anjou, Juchelle de Mayenne, vicomte de Sainte-Suzanne, et un petit nombre d’autres, avaient déjà promis leur secours au roi d’Angleterre. Ils l’avaient fait un secret cependant et cachant leurs intentions, par crainte du roi, jusqu’à ce qu’ils fussent certains de l’issue que devait avoir la guerre. Déjà, s’attendant à la victoire, ils avaient partagé tout le royaume, distribuant audacieusement, d’après les arrangements d’Othon, au comte Renaud le Vermandois avec Péronne, Paris à Ferrand, et d’autres villes à d’autres hommes. En sorte que Ferrand et Renaud, par la très juste volonté de Dieu, trouvèrent l’ignominie et la honte dans ce qu’ils avaient demandé comme un honneur. Ce que nous venons de dire sur leur audace et leur trahison a été rapporté aux oreilles du roi par des gens sûrs, et qui furent admis à son conseil après la victoire. Dieu nous garde en effet de rien dire de faux sur eux et contre notre conscience, quoiqu’ils soient nos ennemis, nous ne rapportons ici que ce que nous savons et croyons véritable.
Guillaume Le Breton, Vie de Philippe Auguste, 1214.
Maison capétienne de Dreux
Mariage de Pierre Ier Mauclerc avec Alix de Thouars
Pierre Ier Mauclerc Régent du duché de Bretagne
Alix de Thouars est fiancée à Henri II d’Avaugour mais Philippe-Auguste veut rapprocher le duché de Bretagne du royaume de France.
Philippe-Auguste marie Pierre Ier Mauclerc, petit-fils de Louis VI le Gros, à l’héritière de la Bretagne.
Pierre Ier Mauclerc épouse Alix de Thouars en 1213. Leurs enfants sont :
Pierre Ier Mauclerc devient Régent du duché de Bretagne le 27 janvier 1213.
Les deux partis prennent aussitôt les armes :
- Henri II d’Avaugour pour se venger de l’affront qui lui avait été fait,
- Pierre Ier Mauclerc pour- faire valoir les prétentions de sa femme.
Pierre Ier Mauclerc s’empare des terres de Tréguier, Guingamp, Saint-Brieuc, Lamballe, de la châtellenie de Jugon.
Il réduit Henri II d’Avaugour à se contenter du titre d’Avaugour qu’il transmit à sa postérité dépouillé de tous les autres.
Le règne de Pierre Ier est agité car il va chercher à accroître le domaine ducal au détriment des féodaux, à imposer son autorité au gens de l’Église comme aux seigneurs, et à soustraire la Bretagne de l’influence française.Peu de jours après, les Poitevins, épouvantés à la nouvelle d’une si grande victoire, envoyèrent des députés vers le roi Philippe le Magnanime pour tâcher de se réconcilier avec lui. Mais le magnanime roi, ayant déjà une ibis, plusieurs fois même, éprouvé leur perfidie, et sachant que leurs secours seraient toujours onéreux et jamais avantageux pour leur seigneur, ne consentit nullement à leur demande, et, rassemblant une armée, marcha promptement vers le Poitou, où était le roi Jean. Arrivé à Loudun, ville opulente et bien fortifiée, sur les frontières du Poitou, il vit venir vers lui les députés du vicomte de Thouars, homme sage et puissant, supérieur en autorité à tous les Poitevins, et même à tous les Aquitains, pour le supplier de leur accorder la paix, ou du moins une trêve. Le magnanime roi aimant mieux, selon sa coutume, vaincre par la paix que par la guerre, reçut sans difficulté en amitié ledit vicomte par l’intermédiaire de Pierre, due de la petite Bretagne, parent du roi, qui avait pour femme la nièce dudit vicomte.
Une conséquence de la bataille de Bouvines en 1214 Donc enfouissement plutôt après la bataille de Bouvines 27 juillet 2014
La bataille de Bouvines est un épisode de l’histoire militaire ayant eu lieu le dimanche 27 juillet 1214 près de Bouvines (Nord), en France, et opposant les troupes royales françaises de Philippe Auguste, renforcées par quelques milices communales et soutenues par Frédéric II de Hohenstaufen, à une coalition constituée de princes et seigneurs français, menée par Jean sans Terre, duc d’Aquitaine, de Normandie et roi d’Angleterre, et soutenue par l’empereur du Saint-Empire Otton IV. La victoire est emportée par le roi de France et marque le début du déclin de la prédominance seigneuriale.
DIAPO 122 La Bataille de Bouvines explique l’enfouissement de Liminec
Mettre aussi ce trésor en relation ave la bataille de Las Navas de Tolosa la même année qui permet l’afflux massifs de pièces d’or conquises sur les armées arabes par les croisés en Espagne ?
DIAPO 123 La France au début et à la fin du règne de PA
2. La Bretagne bascule de l’orbite anglaise dans l’orbite française
L’affrontement ne se limite pas à celui de personnalités prestigieuses, presque de légende, Richard Cœur de Lion (dont l’ombre plane encore même si le roi est mort à cette date), Jean sans Terre et Philippe Auguste. C’est le choc de deux royaumes en formation au sortir de la phase féodale de l’histoire de l’Occident, le royaume d’Angleterre et le royaume de France, qui est à l’œuvre.
Anne-Marie Flambard Héricher et Véronique Gazeau, 1204, La Normandie entre Plantagenêts et Capétiens, Caen, 2007.
Le roi de France impose son regnum francias et non regnum francorum
Défaite de la grande féodalité
La monarchie française a éliminé son plus dangereux concurrent
mais les hostilités reprendront à la guerre de cent ans 1337 1453
une légende celle d’Arthur ?
Le système féodal Seigneurie / Chevalier / lignage / famille / est repris en main par PA dans le cadre de la construction de l’Etat-Nation français.
http://www.mediterranee-antique.info/Auteurs/Fichiers/JKL/Luchaire/Philippe_Auguste/PA_21.htm
donne les ligues contre ph aug..
Etienne de Sancerre de Gien Cet aventurier fut l’ennemi le plus acharné de Philippe Auguste, pendant les cinq années que dura la coalition (1181-1185).
Au fond, les questions de droit intéressaient peu Philippe Auguste : décidé à la guerre, il travaillait surtout à isoler l’ennemi. Diviser l’empire angevin en s’alliant avec les fils d’Henri II et lui susciter des inimitiés au dehors en se liguant avec une puissance étrangère, l’Allemagne, fut le plan très visible que le Capétien avait conçu.
Diapo 124 Fin François JEGOU un numismate à Lorient
Partie 1 A l’échelle de la Bretagne
A Un épisode concernant le seigneur de Liminec ?
B Un épisode à l’échelle d’un conflit entre le seigneur du Kemmenet-Heboë et la Maison de Cornouaille Penthièvre ?
23 L’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé : un aspirateur de possessions au détriment du KH : un antagonisme structurel entre Maison de Cornouaille Penthièvre et Kemmenet-Heboe
C A l’échelle d’un conflit entre le seigneur du Kemmenet-Heboë et le comte-évêque de Vannes ?
D A l’échelle d’un conflit entre le seigneur du Kemmenet-Heboë et le duc de Bretagne ?
Partie 2 A l’échelle du conflit entre la France et l’Angleterre
Un épisode concernant la lutte en Philippe-Auguste et Jean sans Terre
A Le Kemmenet-Heboë entre Angleterre et France
B La Cornouaille Penthièvre entre Angleterre et France
C Le Duc de Bretagne entre Angleterre et France
Partie 1 A l’échelle de la Bretagne
22 le KH dans la fidélité des comtes de Cornouaille au XIIe siècle ?
221 Une ligne d’abbayes-frontières entre Cornouaille et KH à l’ouest
au nord les Rohan-Guémené à l’est l’évêque de Vannes
B A l’échelle d’un conflit entre le seigneur du Kemmenet-Heboë et la Maison de Cornouaille Penthièvre ?
1 Tensions internes dans le lignage car pb comme toujours de partage entre héritiers
affrontement geoffroi Botherel II Lamballe et Alain le Noir Richmond et le benjamin Henri Guigamp
minorité de Conan IV petit-fils de conan III duc fils d’Alain le noir gendre de Conan III , tous deuc comites britannie Eudes de porhoet second époux de berthe a la garde du duché
A la mort d’aalain le noir le comté de richmond était rentré dans le domaine ducal breton…
le mariage d’alain le noir après avoir été un affaibliseement pour els eudonides de bretagne est ensuite un obstacle pour la mainmise des plantagenets sur le duché..MORIN p 136 : un roi breton permettrai de s’élever au desuus du duc de naormandie et du comte d’anjou…
Geoffroy II plantageneet prend enfin en 1144 le titre d educ de normandie et prête hommage au roi de france louis VII
23 L’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé : un aspirateur de possessions au détriment du KH : un antagonisme structurel entre Maison de Cornouaille Penthièvre et Kemmenet-Heboe
A l’échelle d’un conflit entre le seigneur du Kemmenet-Heboë et le seigneur de Cornouaille ?
A l’échelle d’un conflit entre le seigneur du Kemmenet-Heboë et le comte-évêque de Vannes ?
A l’échelle d’un conflit entre les seigneur Kemmenet-Heboë et le duc de Bretagne ?
Partie 2 A l’échelle du conflit entre la France et l’Angleterre
Un épisode concernant la lutte en Philippe-Auguste et Jean sans Terre
A Le Kemmenet-Heboë entre Angleterre et France
B La Cornouaille Penthièvre entre Angleterre et France
C Le Duc de Bretagne entre Angleterre et France
3 Un seigneur d’Hennebont et du KH ayant conspiré contre le roi de France en 1204 ?
La Borderie RBV 1862 p 223
voir sur les Tinténiac p 50 et autre in Frédéric MORVAN, Les chevaliers bretons, Entre Plantagenêts et Capétiens du milieu XIIe au milieu XIIIe siècle, Coop Breizh, 2014.
C Le Duc de Bretagne entre Angleterre et France
31 Un exemple de politique de bascule entre suzerain français et suzerain anglais : Guy de Thouars
Plutôt 1204 correspond à dernière conspiration incluant des bretons contre PA
conspiration relevée par Gui le breton
A l’échelle d’un conflit entre la maison de Penthièvre et le duc de Bretagne ?
2 Un épisode concernant la maison de Penthièvre et le duc de Bretagne ?
32 Les Penthièvre / Léon fidèles au roi de France contre ou avec le seigneur d’Hennebont ayant conspiré pour le retour de Jean Sans Terre ?
Un lignage , celui des Comtes de Bretagne, dans la tourmente de la rivalité Plantagenets Capétiens 1136-1214 à partir de la page 127
B La Cornouaille Penthièvre entre Angleterre et France
Toute cette masse monétaire ne devait-elle pas servir à s’offrir des fidélités ? À s’offir des combattants ? : des chevaliers bretons ou des milices ex : les Brabancons
Ce lignage féodal est soumis à des tensions externes surtout entre 1150 et 1200
Les membres de ce ligange possèdent en effet des propriétés en France et en Angleterre le comté de Richmond
Comme les capétiens et les plantagenets sentrent dans une phase de confontation, la situation devient de plus en plus ingérable pour les CP dits Eudonides
Conan IV devien duc de Bretagne en 1156
Lorsque Henri II Plantagenêt devient roi d’Angleterre en 1156 après avoir été reconnu duc de normandie en 1150, comte d’anjou et du maine en 1151 dans la logique du système féodal, il devient également le seigneur de Conan IV qui de ce fait se retrouve dans la position du vassal comme comte de Richmond .
1158 Henri II devient comte de nantes à la mort de son frère Geoffroy
La Bretagne est ainsi enfermée au cœur de l’empire plantagenêt
La pression exercée par le suzerain anglais fait que Conan IV abdique son pouvoir ducal en 1166 au profit de l’encore mineur et mari anglais de sa fille Constance, à savoir le troisième fils de Henri II, Geoffroi II Plantagenêt duc consort dates administration de la Bretagne 1181-1186, fils de Henri II Plantagenêt et d’Aliénor d’Aquitaine
Cette nouvelle dynastie à la fois bretonne anglaise et angevine met en place une nouvelle codification de l’Assise au comte Geoffroy, le premier acte législatif pris à l’échelle du duché entier par un duc de Bretagne.
En 1167 henri II se rend en bretagne et soumet tous les bretons même les léonards qui avait soutenu eudes de porhoet époux de berthe défunte et enlève vient à vannes auray qui relèvent du dominium d’eudes II et enlève la moitié de la cornouaille controlée par le vicomte de Léon guihomar IV ? Voir quaqhebeur
Le roi de France Philippe-Auguste va tout faire pour attirer dans ses rêts cette maison, mais il n’y arrivera pas et mettra en place un homme de la maison de France. In MORIN p 138
1169 henri le jeune déjà duc de normandie fils ainé de henriI I prête hommage au roi de france pour l’anjou et la bretagne
1199 1200 soutien de PA à Arthur puis lâchage oblige les barons et seigneurs bretons à des renversements d’allaince au gré de la variation du pouvoir du Plan ou cu cap..
1222 En la susdite année, il s’éleva une guerre dans la petite Bretagne, dans le pays des Osismores, appelé autrefois Légionie, et maintenant Léonie
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/guillaumelebreton/philippe.htm
Guy de Thouars épouse Constance de Bretagne en 1199 après le divorce de cette dernière avec Ranulph de Blondeville comte de Chester l’époux qui lui avait été imposé par Henri II d’Angleterre en 11891.
Histoire de Bretagne Roys Ducs et Princes Dicelle présenté à Messieurs des Estats de Bretagne le 2 jour de Novembre 1617 assemblez en la ville de rennes, suivant leur délibération attestée le 3 jour de novembre de l’année précédente, Troisième édition, revue et augmentée, Paris 1653 avec Privilège du Roy, Livre quatrième, p. 271.
Son beau-fils Arthur Ier ayant été assassiné le 5 avril 1203 par Jean sans Terre, il lui succède à la tête de la Bretagne en tant que duc baillistre, en qualité de tuteur de sa fille de deux ans, la petite duchesse Alix (ou Aelis), au détriment de sa belle-fille Aliénor (ou Azenor) et du tuteur de celle-ci, Jean-sans-Terre2.
Guy de Thouars joue un rôle instrumental essentiel dans la conquête de la Normandie par les Français en 1204. Allié au roi Philippe-Auguste, alors que ce dernier s’empare de la forteresse de Château-Gaillard le 6 mars puis de Rouen le 24 juin, il donne l’assaut au Mont-Saint-Michel avec 400 lances. Devant se replier avant d’avoir pu enlever par escalade l’abbaye réputée imprenable, Guy de Thouars se contente, après avoir massacré la population du bourg, d’allumer un incendie qui s’étend à la partie nord de l’abbaye. Il saccage ensuite la cathédrale d’Avranches et poursuit sa chevauchée de conquête de l’Avranchin et du Cotentin avec succès3.
En 1206 Guy de Thours pas solidarité familiale est tenté de rejoindre les barons poitevins menés par son frère Aimery VII de Thouars qui s’agitent contre le roi de France et se préparent à se soumettre à Jean Sans Terre. Philippe-Auguste réagit en lui en enlevant provisoirement le gouvernement de la Bretagne. L’échec du débarquement du roi anglais dissipe les inquiètudes du roi qui en rend le gouvernement du duché à Guy4.
Pendant la période où il « tient en main propre la Bretagne » le roi de France inféode des châtellenies du domaine ducal à des fidèles; celle de Guérande de manière indivise entre deux bretons, André II de Vitré et Eon Ier de Pontchâteau et celle de Ploërmel en fief héréditaire en faveur de Maurice III de Craon5.
Sous l’égide du roi de France Philippe Auguste un accord conclu à Paris en 1209 entre Guy de Thouars et le comte Alain de Goëlo-Penthièvre, héritier des droits sur le duché de Bretagne de la lignée des anciens ducs, prévoit les fiançailles puis le mariage de leurs enfants et héritiers respectifs : Alix, fille aînée de Guy et Henri le jeune fils d’Alain6. Lors des fiançailles les barons et seigneurs bretons rendent à Lamballe l’hommage à Henri de Pnethièvre7
A l’échelle du conflit entre Philippe-Auguste et Jean sans Terre
4 De l’argent servant à l’entretien des troupes bretonnes anglaises ou à payer des alliés ? Yves
41
42 Jean sans Terre et Richard cœur de Lion versus Philippe-Auguste
43 L’élimination d’Arthur de Bretagne par Jean sans Terre
42 Une conséquence de la conquête de la Normandie par Philippe-Auguste
43 Pierre de Dreux rend l’hommage de la Bretagne au roi de France Pierre de Dreux
Si dans la période précédente, les féodaux ont tous essayé et réalisé pour la plupart d’entre eux un monnayage qui leur soit personnel, un autre courant se fait jour vers le milieu du XIIe siècle.
Parmi les soutiens du roi on peut citer plusieurs évêques qui dès le milieu du XIIe siècle vont se libérer de la tutelle des seigneurs et choisir la suzeraineté du roi de France : c’est le cas des évêques de Laon, de Langres, de Beauvais, de Noyon. Pas une de leur monnaie n’est présente dans ce trésor. Dans le cas particulier de cette période qui voit l’affrontement entre Philippe-Auguste et le Plantagenêt, c’est Philippe Auguste qu’ils choisissent en assistant à son sacre en 1179. Les pièces de l’évêque de Laon et de Langres placent dans le troisième quart du XIIe siècle le nom royal avec celui de l’évêque. Une triple stratégie est à l’oeuvre : afficher aux yeux de tous leur respect pour la fonction royale, se ranger sous la protection du roi et en même temps avoir l’objectif de donner plus de valeur et de possibilité de circulation à leur propre monnaie.
Seule exception ; la monnaie du sire de Bourbon figure dans le trésor de Rédéné. Or le sire de Bourbon entre 1147 et 1172 marque le nom de Louis VII le Jeune sur ses pièces. Que faut-il en penser ? Jour-t-il un double jeu avec le roi ?
In LELEVEL Joachim, Numismatique du Moyen-Age considérée sous le rapport du type, ouvrage publié par Joeph Straszewicz, Paris, 1835.
« Vers le milieu du XIIe siècle…qu’elles s’appropriaient « de qui ?
5 Un épisode de dévaluation de la monnaie qui a incité le détenteur des monnaies à mettre à l’abri du fisc des réserves d’or et d’argent fortement titré ?
42 Un autre trésor ?Faire l’étude des autres trésors trouvés
JEGOU l’a aussi étudié !!
4 De l’argent servant à l’entretien des troupes bretonnes ou à payer des alliés ? Yves
IV Un épisode d’un conflit aux conséquences fondamentales
La limitation des prérogatives seigneuriales est l’un des biais par lequel le pouvoir des États s’affirme à la fin de l’époque médiévale et durant l’époque moderne. Wiki
.
4 De l’argent servant à l’entretien des troupes bretonnes ou à payer des alliés ? Yves
Conclusion
1 François JEGOU, un numismate exemplaire
2 Un épisode d’un conflit aux conséquences fondamentales
1 François JEGOU, un numismate exemplaire
il faut lui rendre cet hommage : avec ses faibles moyens François jegou ne s’est pas trompé beaucoup dans son travail d’identification des monnaies de Liminec.
Sans la description de Jegou nous ne saurions pratiquement rien du trésor de Liminec.
On a confié la moitié du trésor à JEGOU soit 450 pièces environ ce qui prouve qu’on lui faisait confiance et qu’on connaissait ses talents de numismate
Toutes les études scientifiques qui ot été faites sur ce trésor citent mécaniquement AUDRAN qui a fait une étude rapide de cinq monnaies alors que l’étude la plus complète et la plus aboutie de ce trésor comme nous venons de le voir est celle de François JEGOU
En outre JEGOU a eu entre les mains d’autres trésors dont il a également fait des dessins. Et connaissant JEGOU il a dû faire un systématique des dessins des monnaies de Liminec qu’il a eues entre les mains : il reste à les retrouver
Qu’est devenu ce trésor ? Nous l’ignorons, une partie serait à Quimper, mais près de 140 ans après la découverte, malgré des relances de François Clément de Denyse Le Berrigaud et de moi-même, ces pièces ne soient toujours pas répertoriées classées et analysées par le Musée breton de Quimper
2 Un épisode d’un conflit aux conséquences fondamentales
Liminec,
un espace isolé, inconnu du grand public
mais révélateur d’un coup de tonnerre à différentes échelles
Un trésor enfoui après une bataille celle de Bouvines, après une conjuration contre le roi vainqueur Philippe Auguste,bataille qui renverse le rapport de force européen en faveur du royaume de France
En enterrant le trésor de Liminec, toutes ces pièces du monde Plantagenêt, on enterre aussi l’idée d’une Bretagne soumise à la tutelle des Plantagenêts, tutelle devenue plus lointaine que sous le roi d’Angleterre Henri II, et moins prégnante pour les féodaux bretons rétifs à l’idée de tutelle étroite
En enterrant le trésor de Liminec, on enterre aussi l’idée d’une Bretagne arthurienne rêvée par les féodaux bretons
mais qui ne résiste pas à l’épreuve des faits après l’assassinat d’Athur Ier par Jean Sans Terre
Sommés par un choix sans précédent ou renoncer à leurs possessions en Angleterre ( l’honneur de Richmond possession féodale nord est du Yorkshire? 243 seigneuries, et à certaines périodes d’un rapport financier plus élevé que la Bretagne ) ou renoncer à leurs possession dans la Bretagne continentale,
d’autres féodaux bretons à la fois réalistes dans l’analyse des nouveau rapports de force et choqués par cet assassinat choisissent ou sont obligés de choisir la tutelle nouvelle qui s’annonce
et reconnaissent ou sont sommés de reconnaître la mainmise de Philippe Auguste roi de France sur la Bretagne
mainmise directe dans un premier temps puis s’exerçant au travers du nouveau duc , un membre de la famille capétienne : Pierre Ier .
Je vous remercie de votre attention
C’est une révolte féodale au XIII e contre un duc de bretagne avant celle 13 plus tard 1227 1234 communes petitiones britonum 1235 réquisitoire contre le prince accuse de detruire le regime feodal pierre mauclerc puis celles de mauclerc lui-même contre le roi de france
disparition pour un temps de la féodalité et de son pouvoir qui brisait le pouvoir de l’etat par scissiparité et recentralisation restauration du pouvoir de l’Etat
Leguay
Fin des grands barons féodaux notamment l’affaiblissement penthièvre est du au fait que le titulaire est mineur Henri et placé sous la tutelle du seigneur de Léon Conan début du renforcement du pouvoir duc duc de l’appareil d’état la mise en place d’institutions centrales qui vont lui permettre de devenir par la suite un véritable Etat
méfiance des ducs à l’égard de leurs vassaux
Pierre Ier récupère des seigneuries : il confisque notamment l’apanage de PEnthièvre et Ploêrmel
penthièvre car il est placé sous la tutelle de conan de léon indépendant et frondeur
il rogne privilèges
confisque droit de bris côtier à son profit
profite des minorités, des sans-héritiers males droit de bail apd assise du comte geoffroi
prête de l’argent puis le réclame brutalement doivent céder leurs terres pour des sommes ridicules p1 leguay
moyen de pression et de contrôle du fief du seigneur
fait le choix de l’émiettement de la propriété féodale avec la dot des filles..
les accule à la ruine
résultat 1265 le vieil Hennebont rive droite est annexé
et interdiction aux grands seigneurs d’élever des forteresses sans autorisation préalable..
Mais en 1317 l’ancien apanage de penthièvre de 1034 par la faute du duc est reconstitué par JEAN III qui donne à son frère puiné Guy et l’autorise à se marier avec Jeanne d’Avaugour héritière du goello, va déboucher sur une guerre civile qui va ravager la Bretagne de 1341 à 1364
PETIT DUTAILLIS La monarchie féodale en france et en angleterre Xe XIIIe 1947
1214 p 20 YVON gui de dampierre monnaie jusqu’en 1213 rentre dans hypothèse apres bataille bouvines
bataille las navas de tolosa pièces de monnaies arabes autre hypothese, mais non confirmee car successur de yacoub a-t-il même monnaie?+
Conclusion il faut lui rendre cet hommage : avec ses faibles moyens François jegou ne s’est pas trompé beucoup dans son travail d’identification des monnaies de Liminec.
EN Janvier une conférence est préue François JEGOU Historien
Les féodaux sont constamment partagées entre tueries et prières
François JEGOU, numismate consciencieux/ exemplaire : l’exemple du Trésor de Limenec en Rédéné
I Un trésor à Liminec Bretagne : localisation et contenu
1 Le manoir de Liminec en Rédéné
2 Les descriptions du trésor
21 celle d’Audran
22 celle de Jégou
23 In Coatiyv et / ou DUPLESSY
3 Cartographie de l’origine des monnaies
II Par qui ce trésor a-t-il été enterré et pourquoi ce trésor a-t-il été enterré à Limenec ? Hypothèses
1 Un croisé selon François JEGOU pas d’idée pour AUDRAN ?
2 Un commerçant pour Jean-Christophe CASSARD,
3 Un commerçant pour François CLEMENT
4 Un commerçant pour Yves COATIVY
5 Un épisode breton des guerres entre Philippe Auguste et Jean sans Terre selon YVON
51 Jean sans Terre et Richard cœur de Lion versus Philippe-Auguste
52 L’élimination d’Arthur de Bretagne par Jean sans Terre
III Thèse d’Yves qui partage la thèse d’Yvon, mais quel épisode ?
1 De qui relèvent les terres de Rédéné ?
11 Un trésor enfoui dans un territoire, Rédéné, appartenant au roi d’Angleterre / Duc de Bretagne ?
12 Du comte evêque de Vannes
13 Un territoire qui relève dans l’échelle féodale du Kemmenet-Heboe
2 Des territoires antagonistes
21 Une ligne d’abbayes-frontières entre Cornouaille et KH à l’ouest
au nord les Rohan-Guémené à l’est l’évêque de Vannes
22 L’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé : un aspirateur de possessions au détriment du KH : un antagonisme structurel entre Maison de Cornouaille Penthièvre et Kemmenet-Heboe
3 Un seigneur d’Hennebont et du KH ayant conspiré contre le roi de France en 1204 ?
31 Un exemple de politique de bascule entre suzerain français et suzerain anglais : Guy de Thouars
32 Les Penthièvre / Léon fidèles au roi de France contre le seigneur d’Hennebont ayant conspiré pour le retour de Jean Sans Terre ?
33 La sanction ; écartement de Guy de Thouars et prise de contrôle directe du Duché de Bretagne par le roi de France Philippe-Auguste
La sanction mariage de la fille avec un seigneur de Léon
La sanction : disparition des seigneurs d’Hennebont, du KH et leur tombée dans l’escarcelle des Rohan.
La sanction partage du KH eb trois châtellenies sont l’une revient au Roahn au nord, l’autre à et l’autre à
Ce qui est remarquable c’est qu’aujoud’hui le château rive droite a totalement disparu…au contraire de la rive gauche et que le château de Liminec ait totalement disparu..
4 De l’argent servant à l’entretien des troupes bretonnes ou à payer des alliés ? Yves
42 Une conséquence de la bataille de Bouvines en 1214
43 Pierre de Dreux rend l’hommage de la Bretagne au roi de France Pierre de Dreux
IV Un épisode d’un conflit aux conséquences fondamentales
1 La Grande ordonnance de 1204 impose la monnaie française en lieu et place des monnaies des Plantagenets
2 La bataille de Las Navas de Tolosa (1212) brise le pouvoir des Almohades
explique pieces d’or 2 Le roi de France impose son regnum francias et non regnum francorum
3 Le choc de royaumes en formation
31 détruit la grande féodalité
32 Aboutit à Bouvines 1214
4. La Bretagne bascule de l’orbite anglaise dans l’orbite française
L’affrontement ne se limite pas à celui de personnalités prestigieuses, presque de légende, Richard Cœur de Lion (dont l’ombre plane encore même si le roi est mort à cette date), Jean sans Terre et Philippe Auguste. C’est le choc de deux royaumes en formation au sortir de la phase féodale de l’histoire de l’Occident, le royaume d’Angleterre et le royaume de France, qui est à l’œuvre.
Anne-Marie Flambard Héricher et Véronique Gazeau, 1204, La Normandie entre Plantagenêts et Capétiens, Caen, 2007.
Le roi de France impose son regnum francias et non regnum francorum
Défaite de la grande féodalité
La monarchie française a éliminé son plus dangereux concurrent
mais les hostilités reprendront à la guerre de cent ans 1337 1453
une légende celle d’Arthur ?
Conclusion
Sans hypothèses, même aventureuses, pas de thèse
Qu’est ce trésor aujourd’hui devenu ?
Se pose la question du musée de La bretagne à Quimper
.
EN Janvier une conférence est préue François JEGOU Historien
François JEGOU, numismate consciencieux/ exemplaire : l’exemple du Trésor de Limenec en Rédéné
I Un trésor à Liminec Bretagne : localisation et contenu
1 Le manoir de Liminec en Rédéné
2 Les descriptions du trésor
21 celle d’Audran
22 celle de Jégou
23 In Coatiyv et / ou DUPLESSY
3 Cartographie de l’origine des monnaies
II Par qui ce trésor a-t-il été enterré et pourquoi ce trésor a-t-il été enterré à Limenec ? Hypothèses
1 Un croisé selon François JEGOU
2 Un commerçant pour Yves COATIVY et pour CASSARD
3 Un épisode breton des guerres entre Philippe Auguste et Jean sans Terre selon YVON
31 Un trésor enfoui dans un territoire, Rédéné, appartenant au roi d’Angleterre
32 Jean sans Terre et Richard cœur de Lion versus Philippe-Auguste
33 L’élimination d’Arthur de Bretagne par Jean sans Terre
4 De l’argent servant à l’entretien des troupes bretonnes ou à payer des alliés ? Yves
41 Un exemple de politique de bascule entre suzerain français et suzerain anglais : Guy de Thouars
42 Pierre de Dreux rend l’hommage de la Bretagne au roi de France Pierre de Dreux
Monnaies arabes
Société Numismatique du Limousin
Le millares, copie chrétienne des dirhams almohades des XIIe-XIIIe siècles
A gauche sur l’image, un dirham mumini de la dynastie almohade, 1,41 g, anonyme, sans atelier ni date. A droite, copie chrétienne, 1,25 g.
Le calife Abd al-Mu’min (1130-1163), premier monarque de la dynastie almohade qui règne sur le Maghreb et l’Espagne de 1147 à 1269, fait frapper des dinars de poids réduits (2,35 g) et des doubles (4,70 g). Les inscriptions en calligraphie naskhi (et non plus en coufique) figurent dans un carré.
Pour l’argent, il crée un nouveau dirham, dit mumini, frappé sur flan carré de 1,5 g, d’argent de très bon aloi.. La plupart de ces dirhams sont anonymes et ne comportent sur les deux faces que des formules religieuses conformes à la stricte réforme religieuse almohade (de al-Muwahhidûn = « ceux qui professent l’unité de Dieu »). Ils seront frappés en très grand nombre et imités, après la chute des Almohades, par d’autres dynasties espagnoles (Nasrides…) et maghrébines (Hafsides, Mérinides…). Certains mentionnent l’atelier.
Leur succès dans le commerce de l’Ouest Méditerranéen est tel qu’ils sont aussi imités par des pouvoirs chrétiens. A partir de 1262, Jacques Ier d’Aragon fait frapper à Montpellier des « dirhams », appelées millares. Ils ont un flan plus large et moins épais, pour un poids sensiblement plus léger (1,36 g) et un aloi de 750/1000e, ce qui équivaut à 4 deniers melgoriens (frappés dans les mêmes ateliers). Les inscriptions sont les mêmes, mais avec une calligraphie dégénérée qui les rend très difficilement lisibles. Dès l’année suivante, l’évêque de Maguelonne lui fait concurrence en produisant des millares d’aloi légèrement inférieur (valant 3 melgoriens).
Mais en 1266, le pape Clément IV s’émeut de ce qu’un pouvoir chrétien (un évêque, qui plus est !!) produise des monnaies avec des légendes religieuses musulmanes : l’évêque, puis le roi d’Aragon rappelés à l’ordre arrêtent leur production. Une telle interdiction était déjà intervenue vers 1250 pour arrêter la frappe des copies de dinars (besants) dans les Etats latins d’Orient.
Cependant, la frappe des millares se poursuit à Pise, Gênes, Agde et en Aragon…
Vicomté de Limoges et Maison de Bretagne
En 1275, Athur, le petit-fils de Jean Ier, duc de Bretagne épousa Marie de Limoges, fille et héritière de Guy VI vicomte de Limoges, ainsi la vicomté entra dans la famille des ducs Bretagne. De cette union naquit trois enfants, Jean, futur duc de Bretagne, Guy de Penthièvre qui sera le père de Jeanne la future épouse de Charles de Blois, et Pierre mort jeune. Veuf depuis la mort de Marie en 1291, Arthur épousa Yolande de Dreux en 1294 qui donnera naissance à 5 filles et un fils, Jean de Montfort qui deviendra le grand rival de Charles de Blois.
La frappe des monnaies d’Arthur ne débuta vraisemblablement qu’après avril 1277 et pour la première fois les monnaies du vicomte de Limoges ne sont plus anonymes.
Socnumlimousin
Monnaies Bretonnes |
|
|
n° |
Auteur |
Titre |
47 |
De Mey | Les monnaies Bretonnes, 1970 |
65 |
Jézéquel | Monnaies des Comtes et Ducs de Bretagne, Xème au Xvème siècle, 1998 |
48 |
Musée Dobrée | La Bretagne au temps des Ducs, 1991 |
22 |
Salün | Le répertoire raisonné des monnaies de la guerre de succession de Bretagne, 2000 |
154 |
Salün | Trésors de Guérande, monnaies ducales (1342-1365),2001 |
68 |
Skol Vreizh | Monnaies de Bretagne, 1992 |
Association numismatique armoricaine
Vocabulaire technique
Le denier, du latin denarius (pluriel : denarii), était l’une des monnaies de base du système monétaire romain. Le mot denarius signifie aussi dizaine en latin, sa valeur initiale valant dix as. Il s’agissait d’une pièce d’argent, d’un poids d’environ 3 à 4 g selon les époques. Le terme de denier a survécu à la chute de l’Empire romain et a continué à être utilisé de l’époque carolingienne à la Révolution française dans le cadre du système monétaire livre-sou-denier usité sous l’Ancien Régime. Le denarius est aussi la monnaie à l’origine du dinar, encore utilisé aujourd’hui en Europe en Serbie depuis 1920 et dans de nombreux pays du Maghreb et du Moyen-Orient.
42 Une conséquence de la bataille de Bouvines en 1214
La bataille de Bouvines est un épisode de l’histoire militaire ayant eu lieu le dimanche 27 juillet 1214 près de Bouvines (Nord), en France, et opposant les troupes royales françaises de Philippe Auguste, renforcées par quelques milices communales et soutenues par Frédéric II de Hohenstaufen, à une coalition constituée de princes et seigneurs français, menée par Jean sans Terre, duc d’Aquitaine, de Normandie et roi d’Angleterre, et soutenue par l’empereur du Saint-Empire Otton IV. La victoire est emportée par le roi de France et marque le début du déclin de la prédominance seigneuriale.
Voilà que non seulement ceux qui furent défaits dans ce combat avaient conspiré contre le roi ; bien plus, attirés par des dons et des promesses, Hervé, comte ; de Nevers, et tous les grands au-delà de la Loire, ceux du Mans, de l’Anjou et de la Normandie, excepté seulement Guillaume des Roches, sénéchal de l’Anjou, Juchelle de Mayenne, vicomte de Sainte-Suzanne, et un petit nombre d’autres, avaient déjà promis leur secours au roi d’Angleterre. Ils l’avaient fait un secret cependant et cachant leurs intentions, par crainte du roi, jusqu’à ce qu’ils fussent certains de l’issue que devait avoir la guerre. Déjà, s’attendant à la victoire, ils avaient partagé tout le royaume, distribuant audacieusement, d’après les arrangements d’Othon, au comte Renaud le Vermandois avec Péronne, Paris à Ferrand, et d’autres villes à d’autres hommes. En sorte que Ferrand et Renaud, par la très juste volonté de Dieu, trouvèrent l’ignominie et la honte dans ce qu’ils avaient demandé comme un honneur. Ce que nous venons de dire sur leur audace et leur trahison a été rapporté aux oreilles du roi par des gens sûrs, et qui furent admis à son conseil après la victoire. Dieu nous garde en effet de rien dire de faux sur eux et contre notre conscience, quoiqu’ils soient nos ennemis, nous ne rapportons ici que ce que nous savons et croyons véritable.
Peu de jours après, les Poitevins, épouvantés à la nouvelle d’une si grande victoire, envoyèrent des députés vers le roi Philippe le Magnanime pour tâcher de se réconcilier avec lui. Mais le magnanime roi, ayant déjà une ibis, plusieurs fois même, éprouvé leur perfidie, et sachant que leurs secours seraient toujours onéreux et jamais avantageux pour leur seigneur, ne consentit nullement à leur demande, et, rassemblant une armée, marcha promptement vers le Poitou, où était le roi Jean. Arrivé à Loudun, ville opulente et bien fortifiée, sur les frontières du Poitou, il vit venir vers lui les députés du vicomte de Thouars, homme sage et puissant, supérieur en autorité à tous les Poitevins, et même à tous les Aquitains, pour le supplier de leur accorder la paix, ou du moins une trêve. Le magnanime roi aimant mieux, selon sa coutume, vaincre par la paix que par la guerre, reçut sans difficulté en amitié ledit vicomte par l’intermédiaire de Pierre, due de la petite Bretagne, parent du roi, qui avait pour femme la nièce dudit vicomte.
1222 En la susdite année, il s’éleva une guerre dans la petite Bretagne, dans le pays des Osismores, appelé autrefois Légionie, et maintenant Léonie
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/guillaumelebreton/philippe.htm
Guy de Thouars épouse Constance de Bretagne en 1199 après le divorce de cette dernière avec Ranulph de Blondeville comte de Chester l’époux qui lui avait été imposé par Henri II d’Angleterre en 11891.
Histoire de Bretagne Roys Ducs et Princes Dicelle présenté à Messieurs des Estats de Bretagne le 2 jour de Novembre 1617 assemblez en la ville de rennes, suivant leur délibération attestée le 3 jour de novembre de l’année précédente, Troisième édition, revue et augmentée, Paris 1653 avec Privilège du Roy, Livre quatrième, p. 271.
Son beau-fils Arthur Ier ayant été assassiné le 5 avril 1203 par Jean sans Terre, il lui succède à la tête de la Bretagne en tant que duc baillistre, en qualité de tuteur de sa fille de deux ans, la petite duchesse Alix (ou Aelis), au détriment de sa belle-fille Aliénor (ou Azenor) et du tuteur de celle-ci, Jean-sans-Terre2.
Guy de Thouars joue un rôle instrumental essentiel dans la conquête de la Normandie par les Français en 1204. Allié au roi Philippe-Auguste, alors que ce dernier s’empare de la forteresse de Château-Gaillard le 6 mars puis de Rouen le 24 juin, il donne l’assaut au Mont-Saint-Michel avec 400 lances. Devant se replier avant d’avoir pu enlever par escalade l’abbaye réputée imprenable, Guy de Thouars se contente, après avoir massacré la population du bourg, d’allumer un incendie qui s’étend à la partie nord de l’abbaye. Il saccage ensuite la cathédrale d’Avranches et poursuit sa chevauchée de conquête de l’Avranchin et du Cotentin avec succès3.
En 1206 Guy de Thours pas solidarité familiale est tenté de rejoindre les barons poitevins menés par son frère Aimery VII de Thouars qui s’agitent contre le roi de France et se préparent à se soumettre à Jean Sans Terre. Philippe-Auguste réagit en lui en enlevant provisoirement le gouvernement de la Bretagne. L’échec du débarquement du roi anglais dissipe les inquiètudes du roi qui en rend le gouvernement du duché à Guy4.
Pendant la période où il « tient en main propre la Bretagne » le roi de France inféode des châtellenies du domaine ducal à des fidèles; celle de Guérande de manière indivise entre deux bretons, André II de Vitré et Eon Ier de Pontchâteau et celle de Ploërmel en fief héréditaire en faveur de Maurice III de Craon5.
Sous l’égide du roi de France Philippe Auguste un accord conclu à Paris en 1209 entre Guy de Thouars et le comte Alain de Goëlo-Penthièvre, héritier des droits sur le duché de Bretagne de la lignée des anciens ducs, prévoit les fiançailles puis le mariage de leurs enfants et héritiers respectifs : Alix, fille aînée de Guy et Henri le jeune fils d’Alain6. Lors des fiançailles les barons et seigneurs bretons rendent à Lamballe l’hommage à Henri de Pnethièvre7
Un peu d’histoire
Des conflits incessants entre seigneurs qui font peu de cas du roi de France
Conan II 1040-1066
Succède à son père à l’âge de trois mois 1040. Retenu prsonnier par Eudon. Délivré par les barons 1048. Déclare la guerre à son oncle soutenu par Hoël comte de Nantes et de Cornouailles 1057. Réduit Eudon à demander la paix 1062. Assiège Dol et Combourg. Envoie défier Guillaume le Bâtard 1065. Meurt empoisonné 1066.
Hoel II 1066-1084
Etait comte de nantes en 1051. Comte de Cornouailles en 1058. Succède à son beau-frère Conan en 1066. Dispute sa couronne aux barons. Défait les seigneurs révoltés 1073.
Délivré des mains d’Eudon de Porhoët par son fils Alain 1075. Meurt en 1084.
Conquête de l’Angleterre par un seigneur breton, reconnu duc.
Alain IV dit Alain Fergent 1084-1112
Né vers 1050. Accompagne Guillaume le Bâtard à la conquête de l’Angleterre 1070. Reconnu duc 1084. Défait Guillaume devant Dol 1085. Epouse Constance fille du roi d’Angleterre 1086. Soumet Geoffroy Boterel comte de Penthièvre 1091. Part pour la croisade avec Robert, duc de Normandie 1093. Revient de la terre Sainte 1101. Embrasse le parti de Henri d’Angleterre contre son frère Robert 1106. Abdique le pouvoir et se retire à Saint-Sauveur de Redon 1112. Meurt en 1119.
Conan III 1112-1148.
Né vers 1089. Reconnu duc 1112. Traité de Gisors par lequel Louis VI reconnaît la suzeraineté de la Normandie sur la Bretagne 1113.Réduit les seigneurs de Donges et de Pont-Château 1127. Est défait par le baron de Vitré 1136. Concède à Saint-Melaine le dixième de la monnaie de Rennes 1139. Prend le titre de comte de Richemont à la mort de son gendre Alain de Penthièvre 1146. Meurt en reniant son fils Hoël 1148
Eudon 1148-1158 ?
Reconnu par le comté de Rennes 1148. Forcé par Conan de Richemont de se retirer à la cour de France 1156. Soulève le comté de Vannes et la Cornouailles 1158. Repoussé par Henri roi d’Angleterre 1168. Meurt en exil, 1170.
Geoffroy Comte de Nantes 1156-1158
Est appelé par les Nantais et prend le titre de duc 1156. meurt sans postérité 1158. Il était le frère d’Henri II roi d’Angleterre
Conan IV dit le Petit 1158-1169
Proclamé duc 1158. Cède le comté de Nantes au roi d’Angleterre. Confirme à l’abbaye de Saint-Melaine ses droits sur la monnaie de Rennes. Fiance sa fille Constance à Geoffroy troisième fils du roi d’Angleterre 1166. Abdique en faveur de son gendre 1169. Meurt à Guigamp 1170. il était le fils d’Alain le Noir comte de Penthièvre et de Berthe fille de Conan III.
« HENRI II d’intimider ne donna pas lieu à de véritables opérations et ne fut qu’une pa
rade, et non une campagne. Il en est de même, par exemple, de la concentra
tioden de l’a rmée à Avranches, qui aboutit à la soumission de la Bretagne par la
terreur qu’inspirèrent ces seuls préparatifs à Gonan le Petit. BROUSSARD 1946 »
ois figure dans son armée.
Tout autres furent les campagnes de Bretagne. En 1166,
à la suite de la révolte de ses vassaux, Henri passe sur le con
tinent ; à la fin de mai, il est à Chinon, se porte sur Sées, où
il met à la raison Guillaume Talevas, arrive devant Fougères
le 28 juin et prend cette place le 14 juillet2. Puis il entre en
Bretagne, envahit le comté de Rennes avec une forte armée
et brûle les châteaux et les villages d’Eudon de Porhoët3.
Pendant cinq ans, la guerre fait rage dans les possessions
continentales d’Henri et sur leurs frontières, guerre au cours
de laquelle il n’enregistre que des succès. En juin 1167,
Louis VII ravage le pays situé entre Mantes et Paey-sur-
En 1168 dans une campagne d’une énergique brutalité il
dévaste le Porhoët, Josselin, Vannes, Auray, les comtés de
Broërec et de Cornouailles et revient dans la région de
Rennes, où il prend Hédé, Tinténiac et Bécherel1. Enfin,
de la frontière normande par le roi de France, la paix de Ven
dôme met provisoirement fin aux hostilités4. Pour Henri II,
la guerre n’est cependant pas finie ; il doit, en 1171, réprimer
la révolte des bourgeois de la Souterraine 5 et celle des Bre
tons6.
Ces cinq années de campagne BROUSSARD 1946 p 202
taire. Puissance tout offensive, d’ailleurs, et basée sur l’e
xtrême mobilité de ses troupes. On ne peut qu’admirer la
rapidité de ses mouvements dans la campagne de 1168 par
exemple, qui le mena du Poitou au fond de la Bretagne, puis
en Normandie et dans le Vimeu. Toutes les fois qu’un foyer
de guerre s’allume en un point éloigné de son immense état,
il vient à bout de l’adversaire en quelques semaines, ravage
le pays, prend et détruit les châteaux et revient paralyser
ses ennemis du dehors par une attaque brusquée sur un point
soigneusement choisi. Mais ses succès sont limités aux lieux
où il peut se trouver lui-même avec ses guerriers professionn
elsen,tra înés et équipés, à qui nulle forteresse ne résiste.
Lorsque Henri est occupé au loin, Louis VII, avec une belle
obstination, attaque ses frontières et obtient des résultats
heureux, quitte à se replier dans son domaine à l’approche BROUSSAR p 203
Lire LA BORDERIE
Geoffroy II 1169-1186
Né vers 1154. Couronné à rennes 1169. Fait hommage à son frère Henri duc de Normandie 1170. Est mis en possession du comté de Richemont confisqué sur Conan IV. Epouse Constance 1182. Excite en Aquitaine une révolte contre son père 1183. Prise et reprise de Rennes par les anglais et les bretons. Règle les héritages nobles 1185. Meurt à la cour de France des suites d’une chute de cheval. 1186.
Constance 1186 – 1196
Née en 1161 Epouse Geoffroy 1182. Naissance
Reconnue duchesse et tutrice par les Etats de nantes, malgré l’opposition du roi d’Angleterre. Forcée par ce dernier d’épouser Raoul, comte de Chester qui prend le titre de duc. Mort d’henri II ; les bretons chassent Raoul 1189. Confirme à Saint-Melaine les privilèges accordés par son père 1193. Gouverne seule jusqu’en 1196. Epouse Guy de Thouars. Meurt en 1201.
Arthur Ier
Reconnu duc à l’âge de 9 ans par les Etats assemblés à Rennes 1196. Mis sous la garde de Philippe-Auguste 1197. S’éloigne de la cour de France et traite avec Richard cœur de Lion 1198. Reconnu par le Maine, la Touraine et l’Anjou. Accepte la décision d’Innocent III au sujet de la suppression de la métrolopole de Dol 1199. Fait hommage au Roi d’Angleterre. Couronné une seconde fois à Rennes à la mort de sa mère 1201. Est fait chevalier par Philippe-Auguste qui lui donne la main de sa fille Marie. Assiège son aïeule Aliénor dans Mirebeau et est livré à Jean sans Terre 1202. Assassiné par Jean sans terre à Rouen 13 avril 1203.
Guy de Thouars 1203-1206
Reçoit le commandement comme tuteur de sa fille Alix, par les Etats assemblés à Vannes 1203. Prend le titre de duc. Enlève aux anglais Dol Avranches et brûle le mont-Saint-Michel 1204. Se tourne contre Philippe-Auguste. Réduit au titre de régent 1206. Meurt en 1213.
Philippe-Auguste 1206-1213
Enlève à Guy de Thouars la tutelle de sa fille Alix 1206. Entre dans Nantes où s’était réfugié le duc avec les barons fidèles(1) Reconnu par Guy comme suzerain et maître de la Bretagne. Fait donner à son allié Alain de Guingamp les comtés de Penthièvre et de Lamballe. Se réserve la tutelle d’Alix en laissant au duc le titre de régent. Gouverne la Bretagne jusqu’au mariage d’Alix en 1213.
L’an 1206 Philippe craignant que le roi jean qui avait en sa possession Eleonore, sœur d’Artur, ne vint à s’emparer de la Bretagne, voulut le prévenir. S’étant présenté devant Nantes, les portes lui en furent ouvertes par ordre de Guy de Thouars qui n’osa lui résister, quoiqu’il eût formé de mauvais desseins contre ce prince. Philippe fut alors reconnu seigneur par les Bretons pendant la minorité de la princesse, et Guy de Thouars ne fut plus regardé que comme régent en attendant que sa fille fût en état de gouverner.
Cité par BIGOT page 60.
Pierre Mauclerc 1213-1237
Né vers 118.. Epouse Alix de Bretagne 1213. Fait hommage de son duché au roi de France. Fortifie Nantes contre Jean sans Terre 1214. Est excommunié par less évêques de Nantes et de Rennes 1215. Fait sa paix avec l’Eglise. Mort d’Alix 1221. Se brouille avec les barons Enlève le comté de Guingamp à Henri d’Avaugour 1223. Ecrase les seigneurs révoltés à Châteaubriand, la même année. Achète à l’abbé de Saint-Melaine sa dîme sur la monnaie de Rennes 1225. Prend la croix contre les Albigeois 1226. Entre dans la ligue des barons contre Louis IX. Traité de Vendôme 1227. Forme une nouvelle ligue contre Louis IX 1229. Passe en Angleterre pour demander du secours à Henri III et reçoit ce prince dans ses Etats. Déclaré par la régente déchu du bail de Bretagne. Trêve de Saint Aubin du Cormier 1231. Fait sa soumission à Louis IX et perd le comté de Richemont 1234. Remeté le duché à son fils et part pour la terre sainte 1237. Meurt en 1250
Fin chronologie BIGOT
BOUTARIC 1861
Service féodal dure quarante jours si plus il faut les payer, il faut recruter en dehors de l’ost feodal sur 160 chevaliers bretons, 40 seulement viennent à l’ost, il faut payer les mercenaires les brabancons les équipemeents le s vivres etc..voir Armée féodale sous ph auguste
des routiers cruels un chef nommé cadoc prend angers..
ph aug prend à son servce ces routiers et els retourne contre el roi d’angleterre
En 1231 des troupes sont envoyés contre un comte de Bretagne révolté
roturiers peuvent se battre et sont soldés s’ils sortent du fief
voir http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1861_num_22_1_461937
Il est révélateur qu’on ne trouve aucune monnaie des soutiens du roi.
24 La description du trésor par YVON en 1970
La description qu’en fait YVON : il reprend celle d’AUDRAN et sans le citer, celle de François JEGOU
Il s’appuie en effet sur l’article d’AUDRAN 1876 « Sur cinquante monnaies d’or, il a pu être identifié un aureus d’Auguste et, selon une note de Longpérier, un dinar de l’émir almohade d’Afrique et d’Espagne n Abou Yousep (sic) Yacoub ( 1152-1198), d’atelier indéterminé. » p 52
Remarque la datation proposée par YVON correspond à deux règnes : le père et le fils ??
« Bretagne Guingamp ( les monnaies les plus nombreuses)
Mais il reprend la description de François JEGOU
1 de Conan IV
1 de Geoffroi, comte de Nantes
1 de Geoffroi II, duc
Anjou : au nom de Foulques et URBS ANDEGAVIS et au nom de Geoffroi
Tours ( St-MArtin)
Maine
Bourbon : 1 pièce LUDOVICUS REX Rev. BORBONESIS Croix ( pièce à l’imitation de Nevers sans doute ) et 1 pièce de Gui de Dampierre ( 1202-1213)
Souvigny ( sans indication )
Déols ( au nom de Raoul)
Gien
Nevers ( Hervé de Donzy)
Champagne ( Henri Le Large ( 1152-1178), sans autre indication)
Vendôme ( anonyme de type chartrain)
Absence de monnaies royales française. Parmi les féodales les pièces les plus récentes sont celles de Nevers ( Hervé de Donzy, 1199-1223) et de Bourbon ( Gui de Dampierre, sire de Bourbon et de Montluçon, 1202-1213 ; il n’ y a pas de monnaies signées de Vendôme ?? ( 1207), pas de pièce de Guingamp, ( contradiction ? Voir p 26 où Yvon relève que la monnaie de Guingamp ( Bretagne, comté de Penthièvre) l’emporte très nettement sur les autres. Ses pièces sont les plus nombreuses à Rédéné ( Bretagne ). Elles viennent en seconde position dans les trésors de Bourg-Dun ( Normandie) et de Vallon ( Maine ). ) ni de Nantes, ni de Rennes de Pierre Mauclerc. L’esterlin d’Aimer en dépasse pas la classe IV. Le seul penny écossais de Guillaume Ier décrit doit être lu : W(ALTER) ON ( (PER)R.
Il appartient à la phase a du monnayage. Après 1202 et avant 1205 ? » p 52 YVON
« A la question quelle place les esterlins à la croix courte ont-ils parmi les trésors, YVON déclare qu’il ne peut être donné de pourcentage pour six trésors à propos desquels les renseignements fournis sont trop imprécis, dont celui de Rédéné, page 25 «
Il a été récemment démontré de manière définitive que les monnaies anglaises ont couramment
circulé dans le nord ouest de la France jusqu’en 1204 (British Numismatic Journal de 1970, p.24
-60, «Esterlins à la croix courte dans les trésors français de la fin du XIIème et de la première moitié du XIIIème siècle»de J. Yvon). Il y a des documents écrits qui suggèrent que ces monnaies auraient
circulé bien après cette date: les écrits sont cependant, un peu moins officiels que les taux de
change entre les pennies anglais et les deniers français. Une question qui a été posée, est ce que les
monnaies anglaises du trésor de Gisors étaient un échantillon de la monnaie courante en France ou
étaient elles récemment arrivées d’Angleterre. Une liste détaillée des monnaies étrangères est
donnée dans l’annexe de ce document, ainsi qu’un résumé des monnaies anglaises par ateliers et par
classes est donné dans la Table II.
Toutes les monnaies anglaises étaient du type à la croix courte frappées entre 1180 et 1247.
http://www.lesmonnaieschampenoises.fr/documentation/Gisors.pdf
« les ateliers écossais se rencontrent dans sept trésors dont celui de Rédéné.. »p 25
« Wil…on…et:Phase a Atelier de Perth ? Walter. La lecture Wil ne se comprend pas,mais un coin de
l’atelier de Perth au nom de Walter donne la lecture Pet pour Perth. Voy. Burns, fig.40 B (un esterlin, une moitié) p 55 »
A METTRE dans partie prouvant que ce type de trésor se répète dans une zone et consolide la thèse de l’affrontement entre Plantagenet et Capétien plutôt qu’un croisé ou un marchand.
La monnaie de Guingamp (Bretagne, comte de Penthievre) l’emporte tres nettement
sur les autres. Elle represente 84,50%, 57%, 51,8%, 50,3%, 50% du total des pieces
dans les tresors de Caro (Bretagne), de S’-Michel-en-l’Herm (Poitou), de Cre (Anjou),
de Beganne (Bretagne), d’Aviron (Normandie), 49,50% et 48,75% a Hotot (Normandie),
et Bais (Bretagne), 35% a S’-Fraimbault (Normandie). Ses pieces sont les plus
nombreuses a Redene (Bretagne). Elles viennent en seconde position dans les tresors de
Bourg-Dun (Normandie) et de Vallon (Maine). Avec elles circulent quelques pieces
de Conan III (1112-48) et de Conan IV (1158-69) et les pieces de Geolfroi, comte de
Nantes (1156-8) et de Geoffroi II, due de Bretagne (1169-86), fils de Henri II dAngleterre. Page 26 YVON
Il n’y a pratiquement pas de monnaies royales françaises dans ces trésors , que, en partie à cause de cette absence, l’on date d’avant 1205, trésors qui sont en majorité « YVON J., Esterlins à la croix courte dans les trésors français de la fin du XIIe et de la première moitié du XIIIème siècle, British Numismatic Journal, 1970, p.24-60 page. 25
Esterlins à la croi courte page 52
La présence de dinars almohades d’Espagne et d’Afrque dans les trésors de Rédéné et de Poiré n’a rien d’anormal, ces deux trésors font partie du groupe important de trésors des XIIe et XIIIe siècles contenant des monnaies arabes de cette sorte DUPLESSY ? Cité par YVON p 28
« La comparaison entre les trésors rensés ici et l’ensemble des trésors enfouis dans les mêmes régions et aux mêmes époques confirme la prépondérance des monnaies de Guingamp, d’Anjou, du Maine, de Touraine et d’Orléanais, accompagnées des monnaies du Berry, du Nivernais et du Bourbonnais dans le nord-ouest de la France à l’époque de Philippe-Auguste.
La monnaie angevine appelée moneta publica capitalis monetat est la monnaie officielle ordinaire dans les provinces de Normandie du Maine et d’Anjou depuis le milieu du XIIe siècle. Page 29 YVON
Yves lire
- DELISLE Tout le premier article de Delisle est consacré à l’histoire monétaire de la période
- BOUSSARD J Le gouvernement de Henri II Plantagenêt Paris 1956 La monnaie et les finances pp 300-311.
- BOUSSARD J Les institutions financières de l’Angleterre au Iie siècle, Cahoers de ceivilisation médiévale, 1ère année, n°4 octobre-décembre 1958, pp 4754-94.
Sur les monnaies arabes
DUPLESSY LA circulation des monnaies arabes en Europe occidenalte du VIIIe au IIIe siècle Revue numismatique, t XVIII 1956, pp. 106-108 On ne sait en fait ce que contenaient les cinquante pièces d’or arabes du trésor de Rédéné en dehors des deux pièces almohades identifiées. Les pièces étaient-elles toutes almohades ?
deux pièces almohades identifiées : les pièces étaient -elles toutes de la même origine, cad toutes almohades ou une partie venait -elle du bassin oriental de la Méditerranée
Marc PAVERIE
plupart des souverains mu’minides22.
La phase de pleine maturité de ce monnayage d’or sera atteinte
avec l’apparition d’une nouvelle dénomination d’or, le dinar d’Abu
Yûsuf Ya’qûb, communément appelé double dinar ou doublon23.
Cette appellation nous semble impropre. Elle suggère l’idée que
cette dénomination pèse le double du poids du dinar légal
(4,25 gx2)24. En fait, ce dinar pèse le double du poids du petit
dinar de ‘Abd al-Mu’min de 2,30 g environ. Il convient donc de
l’appeler du nom de son créateur : dinar ya’qûbï25.
Le monnayage d’or mu’minide atteint désormais une remar
quable unité typologique qui servira de modèle en Occident
musulman jusqu’à l’arrivée des Ottomans à la deuxième moitié du
xvie siècle.
A partir du règne de ‘Abu ‘Abdallah Muhammad ibn Ya’qub
(587-595/1191-1199), le monnayage d’or se caractérise par la
dégradation de l’aspect esthétique ainsi que par la longueur des
généalogies comprises dans les inscriptions. Ces deux éléments
Khaled Ben Romdhane, Supplément au catalogue des monnaies musulmanes de la BN, RN, 1979, n°21, pp 141-175
J. Duplessy, qu’il s’agisse des courants de circulation ou de leur répartition chronologique en trois
grandes périodes :
– la première période qui s’étend sur les VIIIe et IXe siècles se caractérise par deux courants bien distincts.
Le premier constitué de dinars et dirhams passe par l’Espagne pour aboutir dans le sud-ouest de la Gaule.
Le second atteint l’Italie du Nord puis la vallée du Rhin et l’Europe du Nord.
– de la fin du IXe au Xe siècle, un courant totalement différent part du Proche-Orient et traverse la Baltique,
évitant toute l’Europe du sud et de l’ouest. C’est la période des trésors vikings de Scandinavie et des îles
britanniques, composés uniquement de dirhams d’argent, abbassides et samanides pour la plupart.
– enfin, aux XIIe et XIIIe siècles, les trésors découverts le plus souvent en France sont composés uniquement
de monnaies d’or (almoravides et almohades pour la plupart) frappées en Espagne musulmane et au
Maghreb.
PARVERIE La circulation des monnaies arabes en Aquitaine et en Septimane VIIIe IX e siècles
25 La description du trésor par DUPLESSY en 1985
DUPLESSY cite également AUDRAN comme seule référence et description du trésor alors que rappelons-le, c’est la description qu’en fait JEGOU qui est à ce jour la plus complète, notamment pour Troyes et Provins
AUDRAN, Découverte de monnaies baronnales et autres, près Quimperlé, Finistère, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, IV, 1876-1877, p.50-55.
Au moins 50 monnaies d’or et 900 monnaies d’argent. Enfouissement : 1202-1213.
Saint-Martin de Tours : deniers anonymes
Anjou :
deniers au nom de Goeffroi
deniers au nom de Foulques + URBS ANDECAVIS
Le Mans : deniers au type d’Herbert
Bretagne :
Conan IV 1158-1169 : deniers ( P.A., IX, 19)
Geoffroi II ( 1169-1186) :
deniers ( P.A., IX, 20)
deniers à la fleur (P.A. I, 18 à Geoffroi, comte de Nantes 1156-1158)
Penthièvre :
deniers de Guingamp au nom d’Etienne ( très nombreuses variétés de coins )
Montluçon :
Gui de Dampierre 1202-1213 ; deniers
Déols :
Raoul VI 1260-1176 : deniers
Gien :
Geoffroi III 1120-1160 : deniers
Bourbon :
deniers au nom de Louis ( P.A. XI.VII.17)
Nevers
Hervé de Donzy 1199-1223 : deniers ( P.A. XL.VI. 20)
Souvigny
deniers
? deniers « de Guillaume Taillefer , comte d’Angoulême et de Périgord « ?
Vendôme : deniers anonymes
« Champagne «
Henri Ier 1152-1180 ou II 1180-1197 : deniers ( non décrits : Provins ? Troyes ? )
Angleterre
Esterlins au non de Henri à la croix courte ( monétaire cité AIMER de Londres, classes I-IV, 1180-1205)
Ecosse
Guillaume Ier 1165-1214 : 1 denier, 3e type ( Stewart II, 21), Walter de Perth ( vers 1185-1214)
Arabes
50 dinars ou davantage , à fleur de coin, dont 1 dinar almohade, sans nom d’atelier d’Abou Youssef Yacoub 1184-1199)
et une pièce d’or que l’auteur n’a pas vue et qui serait un aureus d’Auguste.
P.A. Faustin POEY d’AVANT, Monnaies féodales de France, Paris, 1858-1862.
STEWART Jan Halley, The scottish coinage, London, 1925.
Jean Duplessy, Les Trésors monétaires médiévaux et modernes découverts en France, I (751-1223), Paris, 1985 ; idem, II (1223-1385), 1995 ; idem, « La circulation des monnaies arabes en Europe occidentale du VIIIe au xiiie siècle », Revue numismatique, 5e série, XVIII, Paris, 1956.
Les routiers
. Mais ils sont intégrés de façon permanente à l’armée de roi d’Angleterre Henri II à partir de 1159. Il faut attendre les années 1180 pour constater le même phénomène dans les troupes du roi de France sous Philippe Auguste2.
GEOFFROI DE BRETAGNE A PARIS.
L’intrigue qu’il noua avec Geoffroi, comte de Bretagne, le troisième fils du Plantagenêt, remonte au moins au commencement de 1186. Comme ses frères, Geoffroi cherchait tous les moyens d’échapper à l’autorité paternelle. Il jalousait Richard, devenu, à la mort d’Henri le Jeune, l’héritier de toute la monarchie, il s’entendit aisément avec Philippe, et leur entente tourna bientôt à la plus étroite intimité. Le bruit courut que Geoffroi devait occuper la fonction de sénéchal de France, faire hommage au Capétien pour la Bretagne et entrer en campagne contre son père par une invasion en Normandie. A coup sûr, Philippe demanda à Henri II de mettre Geoffroi en possession du comté d’Anjou. Geoffroi séjournait à la cour de France, où Philippe le traitait en frère, mais il mourut d’un accident de tournoi, ou d’un accès de fièvre (août 1186). Le roi de France lui fit de splendides funérailles et manifesta la plus profonde douleur. « On eut de la peine, dit le chroniqueur Giraud de Barri, à l’empêcher de se précipiter dans la fosse. » Était-il sincère ? Moins de deux ans après, il prodiguera les mêmes effusions de tendresse à l’autre fils d’Henri II, Richard Cœur de Lion.
Après nov 1188 LA DÉFAITE ET LA MORT D’HENRI II
EFFETS DE L’ALLIANCE AVEC RICHARD.
Par son alliance avec Richard, Philippe avait doublé ses forces et divisé la monarchie angevine. La défection du fils d’Henri II entraîna la révolte ouverte de la Bretagne. La plupart des barons de l’Anjou, du Maine, du Vendômois, du Berri aquitain abandonnèrent l’un après l’autre le vieux Roi pour faire hommage aux deux jeunes gens.
Après juillet 1191
Philippe jura tout ce qu’on voulut, mais Richard n’était pas dupe. Le jour même où il exigeait cet engagement solennel, il ordonnait à son banquier de Pise de payer une forte somme aux chefs des routiers chargés de défendre ses provinces continentales.
La guerre devait durer cinq ans (mai 1194-avril 1199) avec une continuité et une intensité rares pour l’époque. Les trêves furent courtes et presque toujours violées des deux parts. L’argent y joua un rôle prépondérant. Un contemporain a dit avec raison que tout se réduisit, en somme, au combat de la livre sterling contre la livre tournois. Richard, plus riche, put mettre sur pied ces armées de routiers, aventuriers de sac et de corde, mais capables d’une certaine discipline, habitués à faire vite la besogne d’incendies, de pillage et de massacres qui était alors le fond de.la guerre. Ces mercenaires anglais étaient commandés par trois chefs de bande, fléaux des paysans et des clercs, Louvart, Algais et Mercadier.
MERCADIER.
Ce dernier surtout, ami et compagnon inséparable de Richard, fut, pour les Français, un terrible adversaire. La rapidité avec laquelle il se transporte d’Aquitaine en Bretagne, de Bretagne en Normandie, est prodigieuse. Ce soudard est devenu propriétaire-châtelain, et quand il va se reposer dans sa seigneurie du Périgord, il protège, comme tout seigneur qui se respecte, les manants et les moines du voisinage. Il est le bienfaiteur de l’abbaye de Cadouin. Il se vante naïvement, dans ses chartes, de la haute fortune à laquelle il est parvenu. L’une d’elles débute par ce préambule : « Moi, Mercadier, serviteur de Richard, illustre et glorieux roi d’Angleterre, duc de Normandie et d’Aquitaine, comte d’Anjou et de Poitiers, ayant servi dans les châteaux du seigneur Roi avec autant de fidélité que de vaillance, m’étant toujours conformé à sa volonté, empressé d’exécuter ses ordres, je suis par là devenu agréable et cher à un si grand roi, et j’ai été mis à la tête de son armée (et eram dux exercitus ejus). »
CADOC.
Philippe Auguste avait aussi des routiers à sa solde, mais en moins grand nombre. Il donnait, dit-on, à leur chef, Cadoc, mille livres par jour, et lui fit cadeau du château et de la seigneurie de Gaillon, une des clefs de la Normandie. Aux bandes de mercenaires s’ajoutait l’escorte permanente de Philippe, composée de chevaliers soldés et dévoués, comme le célèbre Guillaume de Barres. Mais la figure militaire la plus curieuse, parmi les Français, était celle d’un évêque, habitué à manier l’épée plus souvent que la crosse, Philippe de Dreux, cousin germain du Roi.
L’ÉVÊQUE DE BEAUVAIS, PHILIPPE DE DREUX.
Évêque de Beauvais à vingt-deux ans, il passa sa vie à courir les champs de bataille et les lieux de pèlerinage. En 1178, on le trouve en Terre Sainte, en 1182, en Espagne, à Saint-Jacques-de-Compostelle ; en 1188, il prend part à la guerre contre Henri II, et dirige une attaque sur la Normandie, où il pille, massacre, brûle, et d’où il revient chargé d’un immense butin. Dans la troisième croisade, il est au siège de Saint Jean d’Acre. En même temps qu’il se bat avec entrain contre les infidèles, il se mêle à toutes les intrigues qui avaient pour but de substituer Conrad de Montferrat à Gui de Lusignan. Il est parmi les ambassadeurs de Philippe Auguste qui vont demander à Henri VI de prolonger l’emprisonnement de Richard. Son diocèse, situé sur la frontière de Normandie, était une base d’opérations commode pour les incursions dans le duché. Avec son archidiacre, un clerc de son espèce, Philippe de Dreux dirige lui-même les bandes chargées de piller et d’incendier le pays ennemi.