Diapo 37 ex 11 Silviniaco – croix Scs Maiolus tête de face tenant un sceptre 12 e siècle / Prieuré de Souvigny / Bourbonnais Saint-Mayeul
dessin avec image source BLANCHET
Ils figuraient quelquefois la main de la providence ou la leur commele faisait l’évêque de Meaux. Ce n’est que le seul seigneur Bourbon qui employait la main du prieur de Souvigny
Prieuré de Saint Mayeul Mayeux de Souvigny Audran se trompe ici en mettant un x
« Souvigny a fait l’objet d’une donation par le sire de Bourbon à l’abbaye de Cluny en 916. L’abbaye de Cluny se voit confirmer en 1058 le droit de battre monnaie par le pape Etienne IX. Le monnayage qui concerne le trésor de Liminec fait partie du premier monnayage 1080-1213, un monnayage anonyme. Après 1213 le monnayage se fait entre Guy de Dampierre et le prieur Hugues. A partir de 1216, le monnayage est le fait des prieurs seuls. « CLAIRAND p 67
Arnaud CLAIRAND, Michel PRIEUR, Les monnaies féodales, Ed. Les Chevau-Légers, 2005, p. 67
DIAPO 38 Carte Souvigny in Seigneurie de Bourbon
DIAPO 39 DENYSE
ex 2 Ervis cons- croix niverscis-monogramme Hervé , seigneur de Donzy, époux de Mahaud de Courtenay, Comtesse de Nevers vers 1194 nivernensis civitas
Hervé, comte de Nevers ( Ervis cons, croix R.-niverscis monogramme) ;
Les pieces de Nevers, au nom de Herve de Donzy, de la seigneurie de Bourbon et de
l’abbaye de Souvigny sont presentes à Hotot, Redene, Vallon et Poire.
Page 27 YVON «
LELEWEL
Vers 1170 le comte de Nevers et le sire de Bourbon se détachèrent de leur coailtion avec la couronne de France et firent disparaître ne mon royal de leurs espèces .. Peu à peu toutes les espèces s’émancipèrent et séparées définitivement de la monnaie royale.
DIAPO 40 troisième chance un autre Dessin de JEGOU encore une fois il ne s’est pas trompé dans l’identification de la monnaie
DIAPO 41 dessin Jegou avec monnaie réelle
DAPO 42 monnaie réelle avec dessin JEGOU
C’est un bon dessinateur ce François JEGOU
DIAPO 43 Carte Nevers
DIAPO 44 ex 13 Ludovicus rex – monogramme Borbonensis-croix / Louis le Jeune ? Roi de France 1137-1180
YVON
Bourbon : 1 pièce LUDOVICUS REX Rev. BORBONESIS Croix ( pièce à l’imitation de Nevers sans doute )
https://archive.org/stream/monnaiesfodale00caro/monnaiesfodale00caro_djvu.txt
Les empiétements des sires de Bourbon sur la monnaie de Souviguy sont constants. Le monnayage du prieuré ne porte d'abord que le nom de Saint-.Mayeul et une croix simple. Quand la croix se cantonne au commencement du xm" siècle, ce sont les fleurs de lis de la maison de Bourbon qui apparaissent. Puis la croix se cantonne des deux lettres D B, dominus horbonie ; plus tard Robert de Clermont inscrit son initiale R Dus Borhon, et enfin dans l'ordonnance de 131o, le nom de Monseigneur de Clermont prime celui du prieur comme propriétaire de la monnaie de Souvigny. BOURBON. C'est aux démêlés entre les sires de Bourlion et les prieurs de Souvigny, au sujet de la fabrication de la monnaie, que l'on doit les monnaies que les sires de Bourbon émirent en leur nom personnel. Ils adoptèrent le nom immobilisé de LODVICVS REX et LODOICVS, au revers la légende BORBONENSIS. Ils imitent les types les plus en faveur, le type Niver- mais à hi faucille, la tète de Saint-Maurice-de-Vicnne, la main bénissante de Besançon. M. B. Fillon reclierclie (Catalogue Rousseau, page 19) vers quelle époque les sires de Bourbon ont imité le type nivernais. Les débris du mot rex sont encore reconnaissables. L'R seule est dégénérée mais n'est pas encore remplacée par la faucille, l'E subsiste. L'X a fait place à une croisette. C'est vers le premier tiers du xii" siècle que le type nivernais était arrivé à cet état de dégénérescence. Nous avons vu plus haut, à l'article de Nevers, qu'il fut abandonné entre 1150 et 1160. Il en résulte que le monnayage de Bourbon remonte au moins jusque-là. Car on ne peut admettre qu'on ait imité des pièces plus anciennes que celles en cours et moins encore qu'on ait imité des pièces démonétisées. Louis ( Le Jeune) roi de France ( Ludovicus rex, monogramme,-Borbonensis croix) ;
Ce denier de Bourges fait partie des monnaies frappées sous ce règne dans le domaine royal.
A/ + LVDOVICVS REX : tête barbue, couronnée, de face.
R/ + VRBS BI | TVRICA : croix latine fleuronnée, dont le pied coupe la légende.
Diamètre : 22 mm, poids : 1.60 g.
Références : Ciani 119 – Marcheville 609 (8 f.) – Lafaurie 145 – Duplessy 134
Ce superbe denier de poids élevé est frappé sur un flan large et régulier laissant apparaître l’intégralité des grènetis extérieurs. Une belle patine grise recouvre ses deux faces.
Les ouvrages de référence mentionnent l’X de REX bouleté, caractéristique confirmée par l’examen des monnaies retrouvées, mais cette particularité ne se retrouve pas sur notre exemplaire où l’X est normal comme d’ailleurs sur les pièces au type monétaire de Bourges frappées précédemment sous Louis VI puis ensuite au cours du règne de Philippe Auguste.
DIAPO 45 Carte
DIAPO 46 Carte des ateliers de frappe de monnaie
DIAPO 47 ex 14 Conanus Redonis-croix / ConanIV duc de Bretagne 1155 – 1171
conanus redonis croix conan IV denyse
Arnaud CLAIRAND, Miche PRIEUR, Les monnaies féodales, Ed. Les Chevau-Légers, 2005, p. 47
Conan IV , duc de Bretagne
Conan IV 1158-1169
Institut culturel de bretagne date de règne 1156 1166
BIGOT Planche VII
«Avers : + CONANUS- Croix ; Revers : + BRITANNIE- Dans le champ, DVX en triangle, denier de billon, 18gr. « BIGOT p. 52
DIAPO 48 Carte
DIAPO 49 Champagne Ville de Troyes ex 16 Champagne 1151 Crucus ? Civitas Ville de Troyes / croix couronnée de deux annelets
Henri comes Henri Le Large : monogramme de Thibaut
Champagne 1151
16 bis Henri comes Croix couronnée de deux annelets
Crecas civitas- monogramme de Thibaut
15 Gosfridus cos-croix urbs Andegaves-monogramme / Geoffroi comte d’Anjou 1129 Champagne 1151
DIAPO 50 Champagne Ville de Provins ex 20 Henri Comes- Croix couronnée d’un astre, d’un croissant, dun besant et d’un V G TRIIRUVINUS ( castri Pruvins)-Peigne surmonté d’un T accollé de deux croissants
DIAPO 51 Quatrième chance un autre dessin de JEGOU là aussi l’identification de la monnaie faite par Jegou est juste, c’est remarquable eu égard au peu de temps ( il était juge de paix ) et aux peu de moyens dont il disposait ( accès aux livres de numismatique pointus n’est pas courant à Lorient pour un particulier en 1876, même s’il existait une bibliothèque de la ville de Lorient.
J’ai regardé si cette bibliothèque possédait des livres de numismatique
Il y avait bien une Numismatique de la terre Sainte par De SAULCY ouvrage orné de 25 lanches, Paris, Rothschild, 1874, 1 volume in 4° cart., un ouvrage qu’il a pu consulter
Il devait aussi avoir des ouvrages personnels pourquoi pas le BIGOT, voir le catalogue des ventes de la bibliothèque JEGOU
Et la Numismatique de la France par Anatole de BARTHELEMY 1ère parte Epoque gauloise gallo-romaine et mérovingienne Paris Leroux 1891 mais c’est un an après la mort de François JEGOU
et aussi l’Atlas des monnaies gauloises, préparé par la Commission de Topographie des Gaules et publié par Henri de LA TOUR Paris Plon-Nourrit 1892
DIAPO 52 avec monnaies réelles
Vraiment de grandes qualités de dessinateur
DIAPO 53 Carte
DIAPO 54 Pays chartrain ex 17 udoncaosto ( Vendôme ) – croix / type chartrain à la croisette
Monnaie au type Chartrain frappée à Vendôme
Denier anonyme, type bléso-chartain, c.1210, Vendôme, (Bill, 19 mm., 12 h., 0,71 g.) ( )
A/ Anépigraphe. Tête de type chinonais à droite, l’oeil formé d’une croisette ; devant un croissant ; S debout à droite, des barres formant le menton.
R/ + VDON CAOSTO, (S couchée). Croix.
Bd.223 (2f.) – PA.1779 (35/20) – L.1236 – SCMF. – – B. Diry, Monnaies féodales de Vendôme, BSASLV. 1993, p.76. Exemplaire sur un flan large avec une patine foncée et un flan taché au revers et une trace d’oxydation sur la croix.
Ce type est antérieur à l’apparition du nom du comte sur les monnaies, ce qui commence avec Jean III (1211-1217). Le type du droit est inspiré par le type chinonais de Louis IV d’Outremer. Notre type de denier avec la légende VDON CAOSTO, attribué précédemment à Geoffroy Grisegonelle (1102-1136), a pu être réattribué à Jean grâce à un piéfort de ce denier publié dans le BSFN. par P. Lafolie en 1948 (cf., p.2) (L.1237) .
Le monnayage de Vendôme débuterait vers 960 avec Bouchard Chauve-Souris. Avec Bouchard le Vénérable (958-1012) commencerait le monnayage au type chinonais. Le règne de Jean se place entre Bouchard V (1192-1202) et Jean III (1211-1218). Le type chinonais évolua sous Jean III, n’ayant plus beaucoup de rapport avec le prototype mais copiant le type bléso-chartrain. Le châtel tournois remplace la tête sur les dernières monnaies de Jean III. Bouchard VI vend ses droits monétaires à Philippe V le Long en 1320 .
DIAPO 55 Carte
DIAPO 56 Monnaie Périgord 1140 ou 1181 ex 18 Guililmo ( Guillaume IV ou V Taillefer)- 4 croisettes et un annelet au centre Burdegilla (Bourdeille?)- croix
Guillaume Taillefer, comte d’Angoulême et de Périgord, Guilelmus, Burdegilla
DAIPO 57 Carte
DIAPO 58 ex 4 Guillaume ( cte du Maine ) 1123 / Willelmus W…ONER
ex-19 Guillaume, probablement fils de Robert, duc de Normandie qui épousa en 1123 Sibille d’Anjou, fille de Foulques ( avers : Willelmus, tête, profil à droite, – revers ; croix de deux traits contournée/ cantonnée selon AUDRAN / couronnée de 4 étoiles à 6 rayons; W…….on……R), ;
ex monnaie 4 dans liste Pour JEGOU c’est Guillaume ( cte du Maine ) 1123 / Willelmus W…ONERT
Ici Jegou se trompe dans son identification mais c’est une des rares fois
DIAPO 59 Guillaume comte du Maine ?
YVON
Le trésor contenait aussi des pièces écossaises de Guillaume Ier, l’une porte au revers W…ON…R.
GUILLAUME Ier le Lion 1143 – Striling, 4 décembre 1214 Roi d’Ecosse (24 décembre 1165-4 décembre 1214)
Fils de Henry de Huntingdon, frère cadet et successeur de Malcolm IV
Succédant à son frère Malcolm IV, Guillaume Ier reconnut la suzeraineté en 1166, mais s’engagea, en 1168, aux côtés du roi de France Louis VII contre Henri II d’Angleterre. Battu en 1173, Guillaume Ier fut contraint de signer à Falaise, en 1178, un traité de vassalité. En 1189, le successeur d’Henri II, Richard Ier Cœur de Lion lui revendit la souveraineté écossaise pour une forte somme. Le fils de Guillaume Ier, Alexandre II lui succéda sur le trône d’Écosse.
Le seul penny écossais de Guillaume Ier décrit doit être lu : W(ALTER) ON ( (PER)R.
Il appartient à la phase a du monnayage. Après 1202 et avant 1205 ? » p 52 YVON
DUPLESSY
Ecosse
Guillaume Ier 1165-1214 : 1 denier, 3e type ( Stewart II, 21), Walter de Perth ( vers 1185-1214)
DIAPO 60 monnaie réelle de Guillaume Ier
Penny en argent
DIAPO 61 Angleterre ?
Angleterre
19 Willelmus R. – tête de face, Bouche tenant un sceptre
Raul on Bod- Double croix couronnée de 4 étoiles à 6 rayons
ECOSSE dans les deux cas ?
DIAPO 62 Angleterre ?
RAOUL ON BOD
DIAPO 63 Trésor de sarthe
DIAPO 64 Trésor de Sarthe
DIAPO 65 Carte
DIAPO 66 Henri II roi d’Angleterre Duc de Normandie
DIAPO 67 Ex 9 Henri II d’Angleterre Duc du Maine 1154 Henricus rex Bodberi onWIL (?)
Françoise DUMAS La monnaie dans les domaines Plantagenêt
In: Cahiers de civilisation médiévale. 29e année (n°113-114), Janvier-juin 1986. Y a-t-il une civilisation du monde plantagenêt ? Actes du Colloque d’Histoire Médiévale. Fontevraud, 26-28 avril 1984. pp. 53-59.
En ce qui touche les types monétaires, il n’y a pas d’action unificatrice sauf en Angleterre. Là, Henri II en 1158 a imposé un type unique qu’il a modifié pour en atténuer la rudesse en 1180 en faisant appel à un monnayeur de Tours : Philippe Aimer. Ce type de 1180 a été maintenu immobilisé sans changement notable jusqu’en 1247, sous Henri III.
Il se caractérisepar une représentation du roi en buste au droit et surtout par une croix double aux extrémités bouletées, accostée de croisettes bouletées elles aussi5 au revers. Cette croix double aura une utilité pratique : permettre la division de la pièce en deux ou quatre parties et obtenir ainsi des demis et des quarts de penny. Le nom du monnayeur et de l’atelier sont inscrits au revers. Le monnayage, sous le contrôle des évêques, se faisait dans seize centres réduits à trois en 1205 à l’occasion d’une refonte décidée par Jean sans Terre
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La monnaie utilisée au moyen âge comporte une certaine valeur de métal précieux. L’unité de valeur est le marc d’or ou d’argent. Un marc correspond à 8 onces (soit env. 245 g pour les ateliers monétaires royaux de Troyes).
La taille est le nombre de pièces que l’on peut tirer directement dans un marc. Le titre (ou aloi) est la proportion de métal précieux entrant dans un alliage. Le titre de l’or se compte en carat, celui de l’argent en denier d’aloi.
La combinaison du Titre et de la Taille donne la valeur intrinsèque de la monnaie
DIAPO 68 Monnaie réelle de Henri II
ENGLAND. Henry II, 1154-1189 AD. AR Penny (1.30 gm), cl.1b, of London, RODBERT ON WIL. Wilton mint. Crowned bust facing with sceptre / Short voided cross with crosslets. S.1344. Toned VF, scuff.